Fuite dans la nuit.

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Wern courait à toute jambe dans la nuit terrible.Demerius à ses côtés, il voulait trouver un village pour se reposer.Le peu d'or qui appartenait à Cornius était en sa possession, et il pouvait se permettre un soir de repos.Seulement, dans le coin, les auberges étaient rares!
La région, plutôt isolé, n'affichait pas beaucoup de coin de repos.Peut-être dans l'ancien village de Wern, mais Lucien y régnait en maitre.Le moindre de ses mouvements serait donné à Lucien, qui ordonnerait sa mise à mort.
Il s'accorda quelques secondes de repit.Demerius s'arrêta également, et vint se coller à son maitre.IL couinait un peu, il avait peur, comme Wern, des ombres qui se cachaient dans la montagne, sous l'orage incessant.
Un bruit se fit entendre.Wern se releva et détala comme un lapin, son chien derrière lui.Le bruit venait d'une bande de soldats, envoyés par Lucien, qui étaient à la recherche du jeune magicien.Ce dernier reprit sa course de plus bel, ne s'arrêtant que de temps en temps pour reprendre son souffle.
Puis arriva le moment où il était trop épuisé pour continuer.Il était à bout.Ses cheveux verts lui collaient au visage, trempés par la pluie.Ses jambes, meurtries, ne pouvaient le lever que grâce à l'espoir.Wern grelottait.Avec ses dernières forces, il poussa un rocher, pénétra dans une caverne, referma l'entrée après que son chien fut passé et se posa.
Il se mit une couverture sur les épaules, et se calma peu à peu.Il avait toujours le parchemin dans la main.Il le rangea soigneusement dans sa besace, car il était trop épuisé pour lire.Il ne prit pas la peine de vérifier si la grotte n'avait pas d'occupant, et il s'endormit en même temps que Demerius.

Quand Wern se réveilla, il faisait grand jour.Grâce à l'emplacement du soleil, le jeune magicien put deviner qu'il était environ dix heures du matin.Demerius dormait encore.Le jeune homme passa sa tête en dehors de la grotte et remarqua qu'il n'y avait rien à l'horizon.Il rassembla ses affaires, et parti avec son chien.Mais il ne courait pas, il marchait à la même allure que les voyageurs de la route.Ici, il était en sécurité.La route vers le nord était indépendante, et aucun des hommes de Lucien ne le suivrait ici.Il passa quand même sa capuche sur sa tête, camouflant ainsi ses cheveux verts.
Il passa ainsi la journée à marcher sur la grande route, et il trouva avec joie le soir, une auberge.Il rentra et commanda sur le champ une chambre et un repas.L'auberge était pleine, et la musique était forte.La pluie se mit à tomber au moment au Wern commençait à dévorer son plat de pommes de terre.Une fois son repas terminé, il prit un bain et lava ses vêtements.Il se sentait enfin propre, après la folle nuit qu'il avait passé.Ensuite, épuisé par la journée, il monta à sa chambre et se coucha.Il allait s'endormir, quand il se rendit compte qu'il n'était pas seul...
Un homme de Lucien, ou Lucien en personne?Ou bien un assassin qui voulait le détrousser?Il en aurait le coeur net.Il saisit son bâton, se retourna vivement et fit face à l'inconnu.

Dyde avait reçu une demande. On voulait qu'il éduque à l'Art de la Magie un jeune homme, ça tombait bien : Dyde redescendu de sa Montagne après l'épisode de l'avalanche avait décidé de revenir réellement fourrer son nez dans les affaire de Maiwen. Et quel meilleurs moyen que d'enseigner à un jeune magicien prometteur, tout en parcourant les routes en quête d'aventure. Oui, Dyde était heureux de prendre Wern sous son aile.
Il avait donc prit place à l'auberge ou on lui avait dis que le jeune homme le retrouverait. Il connaissait l'aubergiste pour avoir plusieurs fois séjourné ici, participé à quelque belle bagarre de bar, et aidé une fois à chasser des gars qui en voulaient à la caisse. Aussi, dès que Wern arriva, Dyde en fut prévenue.
Il monta quatre à quatre les escalier et se présenta à la porte de la chambre. Fermée bien sûr. Dyde aurait pu utiliser la Magie pour l'ouvrir mais ça n'aurait guère été discret, aussi, avec un pincement au cœur au souvenir des années ou il faisait cela à des coffres de pierres précieuse, il crocheta la serrure. Il rentra sans bruit, et attendit que le jeune homme le remarque. Un petit test, dont Dyde ne fut pas déçu : Wern s'en rendit compte presque immédiatement, et se tint prêt à en découdre. Dyde immédiatement pour l'apaiser expliqua :
-Salut à toi, je suis Dyde, je suis un Djinn, j'ai appris la Magie il y'a de cela au moins euh...un certain nombre d'année dirons nous. Je suis là pour te former comme ce fut mon cas si tu le souhaite...

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Très fatigué, Wern mit un moment à comprendre ce que le djinn lui disait.Il ne comprenait pas, en fait.Et surtout, il ne voyait rien.
Il se leva, et tourna la tête vers une chandelle, qu'il alluma avec un briquet à silex.
Puis il regarda Dyde en face, et lui demanda:
Mais, euh, comment...qui...quand...euh, d'abord, pourquoi moi?
L'homme, qui était en fait un djinn, avait une longue barbe et un chapeau pointu, un peu la caricature du magicien.Mais il voulait devenir son maitre.Peut-être connaissait-il Cornius, son ancien maitre?Son visage s'illumina, et le parchemin toba de la poche.Il le ramassa, et demanda à Dyde:
-Connaisiez-vous Cornius, mon ancien maitre?

Dyde dévisagea celui qui allait probablement être son apprenti. Un jeune homme qui paraissait sincère, honnête et droit. Bon, pour certaine petite aventure qui risquait de leurs arriver ça serait légèrement handicapant mais peut importe. Il portait en lui un grand potentiel ça c'était sur et certain. Dyde le laissa allumer la lumière et le questionner une première fois. Le Djinn songea avec un sourire que l'éloquence ne semblait pas son fort Puis le parchemin tomba et Wern parla de Cornius son ancien Maître. Les yeux du Magicien s'illuminèrent légèrement et il répondit :
-Oui, c'est d'ailleurs pour cela que je te propose ça.
Puis, après quelque instant il ajouta :
-Bon je ne suis peut-être pas le Mage le plus puissant de Maiwen, ça c'est sûr, mais j'ai appris beaucoup de chose au cours de mes aventures, et je serais ravis de les partager avec toi, même ce qui n'a pas trait à la Magie.

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Alors comme ça, ce djinn connaissait Cornius...ou bien était-il un homme de Lucien qui l'emmènerait impitoyablement à la mort?
Ses yeux se posèrent sur le parchemin, qui scintillait.Peut-être que le moment de le lire était venu!
Il l'ouvrit donc et commença à le lire:
Cher Wern,
si tu lis ma lettre c'est que je ne suis plus de ce monde.Lucien m'a sûrement attaqué et veux s'en prendre à toi.
C'est pourquoi j'ai demandé à mon ancien ami Dyde de te former et de veiller sur toi.Tu peux donc lui offrir ta confiance sans doute, car je lui ai offerte bien avant ta naissance.
Tu as était mon meilleur apprenti, et un fils parfait.
Affectueusement, Cornius
Wern releva la tête, et plongea son regard dans celui de Dyde.Puis il hocha la tête, et dit:
-Très bien, maitre.J'accepte d'être votre apprenti.

Dyde laissa Wern lire la lettre tranquillement. La tristesse du jeune homme était presque palpable et l'atmosphère de la pièce était pesante. Cornius avait du être un père spirituel pour ce jeune homme. Le Djin était triste aussi, mais au fur et à mesure, il s'était habitué au froid contact de la mort autour de lui. Puis Wern releva la tête et regarda Dyde, d'un œil neuf. Une fois qu'il se fut exprimé, le Djin reprit la parole :
-Appelle moi Dyde voyons. Je pense que toi et moi, on va pouvoir vraiment bien se débrouiller. Je sais que je ne suis peut-être pas exactement le type de magicien que tu t'attendais à rencontrer, mais je ferais de mon mieux ne t'en fais pas. Je pense qu'une bonne nuit de sommeil te serait profitable non ? Demain on pourrait commencer par voir ou tu en es et puis nous aviserons qu'en pense tu ?

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C'était incroyable.En une simple nuit, la vie de Wern avait totalement basculé.Avant, il était le fils de Cornius, apprenti magicien et aussi homme à tout faire, et aujourd'hui, il avait d'autres parents, et son maitre s'appelait Dyde.
Mais comme le disait toujours son ancien maitre:
Le passé est le passé, il parasite le présent!
Il sourit en repensant à son vieux maitre, puis il releva la tête vers son nouveau.Demerius, son chien, se réveilla et commença à aboyer vers Dyde, ne le connaissant pas.
Wern gratta le cou de son chien qui se calma, et souffla à son maitre:
-C'est mon chien Demerius.Vous verrez, il est très gentil!
Puis il acquiesça à ce que Dyde venait de lui proposer, et ni une ni deux, il se posa sur le lit, et s'endormit presque aussitôt.

Dyde songea qu'il venait de franchir un cap. Depuis des années il bourlinguait seul. Oh bien sûr à l'occasion des compagnons l'avaient rejoins, il s'était même fait ce qu'on pourrait appeler des amis (si ça pouvait exister dans ce contexte troublé) comme Eliwood et les autres, mais il avait toujours servis ses propres intérêt en premier, et c'était toujours débrouillé en solitaire. Désormais son Destin et celui de Wern était inextricablement lié, et il ne pouvait plus revenir en arrière. Le Djin repense à Cornius, qu'il avait beaucoup côtoyé dans leurs jeunes années, avant que leurs chemin ne se séparent, et se dit que Wern ne pouvait qu'avoir de bonne base.
Le Djinn hocha la tête, se laissa sentir par le chien pour qu'il s'habitue à lui, puis s'assit sur une chaise, et y passa la nuit, dormant paisiblement.

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La matinée était déjà bien avancé quand Wern se leva.Demerius était à coté de son lit, et dormait paisiblement.Son nouveau maitre ronflait d'ailleurs un peu, à côté de lui.Dormait-il où faisait-il semblant.Qui pouvait le savoir?Lui, sûrement.Wern souleva la couverture, fit un brin de toilette, s'habilla et sortit de la chambre.Il descendit au rez-de-chaussée et demanda au patron:
-Donnez moi un plateau petit déjeuner très bien garni, des morceaux de poulets, et un bol d'eau s'il vous plait.Oh et mettez jus d'orange et thé dans le plateau.
Quelques minutes plus tard, il remonta dans la chambre avec un plateau repas digne d'un prince.Des œufs au plats avec du bacon, du pain frais, de la confiture, du beurre qui sentait rudement bon, tout cela donnait l'eau à la bouche.Quand il entra, il découvrit son maitre, son chien également, et la chambre parfaitement rangée.Il sourit à son maitre, donna le poulet et l'eau à son chien, et dit à Dyde:
-Et si nous mangions avant de commencez l'entrainement?

Dyde avait attendu que Wern sorte avant de se montrer éveillé et de se préparer. Il aimait pouvoir faire ça tranquillement, mettant c'est quelques première minute d'une journée à profits pour réfléchir à tout et rien. Il finit plus vite que prévu et eu le temps de ranger un peu avant que Wern ne remonte. Les mains chargé de victuailles. Dyde lança alors avec enthousiasme :
-J'ai rarement entendu une phrase aussi sensé !
Et il s'assit de nouveau, en commençant à déjeuner avec son Apprenti.

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Ils s'installèrent sur une chaise, et durent manger sur le lit, car il n'y avait pas de table.Le déjeuner était exquis.Cela faisait longtemps qu'il n'en avait mangé de pareil.Puis, quand il eut termine, il ramassa ses affaires et se leva.Il dit:
-Et maintenant, que comptez-vous faire, maitre?
Il avait entendu dire que des gnomes menaient la vie dure à des villageois, volant les récoltes et tuant les bêtes.Peut-être serait-ce leur première mission!Ou bien le djinn préférerait-il tester d'abord les compétences magiques de Wern.Il verrait, et attendit la réponse de son maitre.

Dyde réfléchis quelque instants. La prudence et la sagesse la plus élémentaire auraient voulu qu'il commence par tester les compétence de Wern. Mais encore fallait-il savoir les utilisé, voir comment on réagissait sur le terrain. Et le Djinn pensait que Wern serait plus intéressé par une action concrète. Et puis il était sur que même si l'Humain n'était pas assez fort pour repousser les gnomes, son maitre pourrait lui venir en aide. Dyde dit alors avec un sourire amusé :
-Dyde, pas maitre. En tout cas je te propose d'aller donner la chasse au gnomes des alentours. Ils paraient qu'ils sont une vrai plaie.
Puis le maitre et son élève descendirent de la chambre, passèrent pas la grande salle, s'engouffrèrent dans la rue et prirent directement la direction des champs.

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Le djinn marchait bien vite, ce qui était étrange puisqu'il avait l'air vieux.Wern était donc étonné de la rapidité de son maitre.
Ils marchèrent une petite heure, Demerius trainant, ou parfois courant et restant à la tête de le troupe.Ils arrivèrent enfin devant un village, où les gens étaient plutôt moroses.Wern se tourna vers Dyde et lui demanda:
-Qu'allons-nous commencer par faire, mai...euh Dyde.Aidez les villageois, ou bien combattre les gobelins?Même si les deux se rejoignent, il y a bien un endroit où commencer.
Les villageois avaient l'air très pauvre.Ils se lamentaient des mauvaises récoltes, du froid, et surtout des gobelins.Il y avait une milice, avec écrit en gros dessus

RECOMPENSE POUR CHASSEUR DE GNOMES!

Peut-être devait-il commencer par là?

Dyde aimait bien regarder le molosse qui marchait un peu plus loin devant eux. Les chiens et lui n'étais pas souvent les meilleurs amis du mondes, mais il aimait les regarder faire leurs vies, il trouvait ça assez apaisant.
Puis ils arrivèrent dans le village. La misère qui y régnait était difficilement supportable, même pour un Mercenaire, et Dyde sentit son cœur se pincer légèrement. Décidément, il avait passé trop de temps avec les Justiciers. Il suivit le regard de Wern vers la pancarte et hocha la tête :
-Oui je pense que c'est un bon début. Très bon même.
Involontairement, comme par réflexe son cerveau avait retenu le premier mot en particulier. "Récompense".

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Les deux magiciens avancèrent et pénétrèrent dans la milice.Derrière le guichet se trouvait un homme plutôt gras, qui fumait une pipe sur sa chaise.Il leva les yeux sur Wern et Dyde qui s'avançaient vers lui.Leurs bâtons respectifs tapaient le sol quand ils marchaient, et le spectacle pouvait être spécial.Ils atteignirent enfin le guichet, et Dyde commença à parler avec le gros homme.
Wern tourna la tête et s'intéressa à une femme qui tentait de trouver de l'eau en creusant le sol.Ces mains saignaient, et elle était épuisée.Usant de sa magie, le jeune magicien vit apparaitre de l'eau, et la femme hurla de joie.N'étant pas encore assez puissant pour créer une source éternelle, il fit arrêter l'eau de couler quand son maitre eut terminé la négocitation.
Ils sortirent en hâte se dirigeant vers une colline.Demerius, qui était resté à l'extérieur, les rejoind en trottinant.Wern demanda:
-Alors, de quoi avez-vous parler durant tout ce temps?

Dyde vit la jeune femme, et sentit Wern utiliser sa Magie pour l'aider. Faisant mine de ne rien voir, il fut cependant agréablement impressionné par son Apprenti. Le Djin parla donc avec le chef de la milice. L'imposant personnage n'était pas spécialement sympathique pour lui, car il semblait assez imbus de lui-même, et le tabac de sa pipe était des plus médiocre. Les négociations commencèrent directement :
-Moi et mon apprenti, débarrasseront le village de tout les gnomes qui l'habitent, en échange de 500 pièces d'or. Ce n'est pas cher payé au vu des pertes, et je suis sur que l'or sera plus utile là...
Le chef des miliciens eu du mal à se laisser convaincre. Mais puisqu'il ne les en croyaient pas capable il finit par accepter. Le Djin sorti alors avec son apprenti et lui expliqua la transaction avant d'ajouter :
-Et pour ta petite fontaine, tu m'a impressionné mon garçon. Positivement.

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Wern hocha de la tête, comprenant que la mission leur laisserait un peu d'or.Ils marchèrent d'un bon pas, et se dirigèrent rapidement vers une petite colline où on pouvait voir une grotte.La grotte était fermé, et son maitre s'empressa de la détruire.Alerté par le bruit, un gnome se dressa devant eux, et Dyde l'abattit d'un coup d'épée.
Sur ses gardes, le jeune homme avançait prudemment, et son maitre lui demanda de se taire.
Les gnomes n'avaient pas encore été alertés des deux intrus.Ces derniers se camouflèrent derrière un rocher, une troupe de gnomes derrière.Wern souffla à son maitre:
-Et maintenant?

Dyde ne craignait pas les gnomes, c'était des adversaires médiocre. Mais on n'était jamais trop prudent, en effet, sur leurs terrains et en nombres ils pouvaient représenter une réelle menace. Et ça aurait été dommage de finir comme ça. Après que les premiers sangs furent versé ils se cachèrent derrière un rocher. Dyde regarda son apprenti et lui demanda :
-Tu te sens capable de t'en occuper seul ? Si ça dérape je viendrais immédiatement, mais si tu ne t'en sens pas la force, pas de problème...
Le Djin savait que c'était un très grands pas à franchir pour le jeune homme

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La mine grave, le jeune homme hocha la tête:
-J'y vais, maitre...
Avant de partir, il ajouta:
-Excusez moi, mais je préfère vous appelez maitre...j'espère que vous ne le prenez pas mal.
Puis il s'élança.Il sauta par-dessus le rocher et retomba devant les gnomes apeurés...
-Brisingr!
Le premier gnome prit feu, et se mit à courir comme une torche vivante.Un deuxième chargea, et d'un vif saut, Wern esquiva et lui fit craquer la nuque à l'aide de son bâton.Alors qu'un autre gnome se glissait dans son dos, Demerius lui sauta dessus, et commença à lui mordre le cou.Impuissant, le gnome s'effondra.Saisissant une chaine en argent, il l'enroula autour du dernier adversaire, qui mourrut d'un coup de bâton bien placé.
-La voie est libre.

Dyde regarda le combat avec intérêt. Wern était seul contre plusieurs gnomes, pauvres bestioles. Le jeune homme se révélait non seulement puissant magiquement parlant, mais aussi très doué au maniement de l'arme qu'il s'était choisi. Le Djin souriait en profitant du spectacle, analysant chaque geste, la moindre contraction de la mâchoire. Il fut surpris de voir le molosse se joindre au combat, mais pas mécontent. Lorsque Wern lui lança que la voie était libre, Dyde sauta lestement de derrière le rocher, et lança chaleureusement à son apprenti :
-Wern c'était un combat magnifique. Au début j'ai pensé que t'as formations n'était qu'à peine commencé, mais je vois quel grand guerrier tu es déjà. Je suis vraiment fier de toi. Et je pense que ton ancien Maître l'aurait également été.

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Son maitre le rejoins, et le complimenta.Il sourit, et répondit:
-Merci, maitre.
Il caressa Demerius, et le remercia de lui avoir sauvé la vie.Puis il rangea sa chaine d'argent et se redressa, regardant autour de lui.Il y avait une porte en bois, qui avait été brulé par le sort du jeune apprenti.Le battant était cassé, et la porte s'ouvrait facilement.Les deux magiciens se séparèrent, car Dyde, voulaient vérifier le reste de la salle.Wern se glissa à l'intérieur en silence.
Il déboula sur un escalier avec une rambarde en pierre, et, au bout de l'escalier se trouvait le reste de la bande gnome, soit trente individus.
Wern regarda ses ennemis, nullement impressionné par leur nombre.Il les sonda, et découvrit deux magiciens.Il n'avait pas l'air dangereux, et il y avait là des tonnes de nourritures.Le chef était un gros gnome qui riait à tout va.Il avait sur lui de nombreuses pièces d'or, qu'un de ses servants s'amusaient à verser sur son maitre.
Dyde rejoins son apprenti et l'interrogea du regard.Wern lui répondit:
-Il y a deux magiciens, plus ou moins fort.Je ne sais pas leur puissance magique, car je n'ai pas appris à l'évaluer par la pensée.Et de votre côté, maitre?

Dyde avançait dans l'exploration de la salle, laissant son apprenti faire de même de son côté, rassuré par l'habileté que le jeune homme avait montré. Le Djinn repéra alors un creux dans le mur, qui n'était autre qu'un couloir, menant vers une petit cavité. Le Djin l'inspecta alors, et y découvrit de nombreux squelettes d'animaux . Il revint alors sur ses pas, et tomba sur Wern qui lui fit son rapport. Dyde lui fit part de sa macabre découverte. Il se promit que c'est gens ne resteraient pas sans sépulture, puis il ouvrit son esprit.
La puissance de Wern le frappa de plein fout d'abord. Elle était réellement immense, puis plus petites, celles des deux magiciens. Le Djinn informa son apprenti que d'après lui, ils ne représentaient aucune menace. Il ajouta :
-Alors à toi de voir...

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Wern sourit, et lui lança:
-J'ai un plan, maitre!
Il passa un œil par-dessus la rambarde de pierre, et son maitre en fit de même.Les gnomes étaient plutôt éloignés les uns des autres.Les deux magiciens rabaissèrent la tête, et le jeune apprenti lui exposa son plan.Descendre la rambarde de pierre en glissant dessus, tout en jetant de nombreux sorts sur les gnomes, puis se battre au corps à corps.Il vit de la lumière briller dans les yeux de son maitre.
Puis, doucement, il se leva à moitié, se laissa tomber sur la rambarde, et commença à glisser.D'abord étonnés, les gnomes réagirent lentement, sous une pluie de feu:
-BRISINGR!BRISINGR!
Le feu jaillissait du bâton de Wern, et la magie de son maitre vint bientôt s'ajouter à la sienne.Puis le jeune magicien posa le pied sur le sol, et s'écarta pour laisser tomber son maitre.A couvert, les gnomes les bombardaient de flèches.Renversant une table, Wern s'y réfugia, bientôt suivi de Dyde.
Il regarda dans un endroit cassé de la table la position de ses adversaires.La plupart était réfugiés, comme eux, sous des tables, où des boucliers trop grands.Dyde était pris d'un four rire incontrôlable.Sûrement le plaisir de reprendre les combats.Wern s'en fichait.Il n'avait pas grand chose à craindre, son maitre était là.Mais il attendait la suite des directives.D'un nouveau coup d'œil, il estima les morts, et souffla à son maitre:
-Huit, et deux blessés.Encore ving-et-un à tuer.

-Bien, donc autant dire que ça ne durera plus très longtemps...vraiment bon boulot.
Répondis le Djinn avec un sourire de loup. Il concentra la Magie en lui, et la fit jaillir hors de son corps sous formes d'illusion. Ainsi les gnomes virent sortirent de l'escalier un bataillon de soldat dans leurs armures rutilantes, qui leurs fonçaient droit dessus. Les petites créatures concentrèrent alors leurs flèches dessus, jusqu'à ce que leurs magiciens comprennent que ce n'était que des illusions. Le temps gagné avait été suffisant pour que Dyde projette une sphère d'énergie droit hors de leur cachette. Lorsque celle-çi explosa, elle brisa plusieurs des tables derrières lequel c'était réfugié des gnomes, et en mit plusieurs hors-courses. Les créatures se rassemblèrent alors en rang serré, mû par la peur et la surprise. Le Djinn se leva alors en lançant à son apprenti :
-La suite de ton plan c'était bien le corps à corps ?
Et il courut droit sur les gnomes, utilisant sa Magie pour protéger au mieux lui et son apprenti des flèches.

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Wern acquiesça de la tête, et, comme son maitre, il se rua sur ses adversaires.
Les flèches se ruait vers lui, dévié par la magie de Dyde.Puis les premiers gnomes leur foncèrent dessus.Son maitre prit son épée, et Wern s'arma de son bâton.
-BRISINGR!hurla-t-il une dernière fois, avant de frapper avec son bâton.
Le premier de ses adversaires reçut le coup dans le torse, et eût les poumons perforés.Il para une épée avec son bâton, et donna un coup de pied au hasard.Il fit tourner son bâton au dessus de sa tête, envoyant valser deux ennemis, qui revinrent à la charge grimaçant.
Peu prudent, Wern ramassa un coup à l'épaule.Il poussa un petit cri, puis se retourna et tua son adversaire, puis il se retourna et frappa avec ardeur.Les coups pleuvaient sur lui et son maitre, mais ils résistaient, tant bien que mal.

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