Tournoi ancestral

Passant par la Capitale, Eliwood se dirigea vers l'arène à cheval.Il déboucha dans une rue mal famé, où un homme tenta de planter une fourchette dans Rorn.Le cheval frappa l'homme de ses pattes, et le mercenaire poursuivit sa route.
Il arriva devant l'arène une heure plus tard, car, le Capitale est plutôt une grande ville.Des clameurs s'élevaient de l'immense amphithéâtre de pierre.Des rires, des cris, et parfois des pleurs.Il y avait aussi les parieurs, les vendeurs de nourriture, les sénateurs, et, parfois, Maïwen en personne.N'ayant nullement envie de ne faire que regarder des hommes s'entretuer.Il se dirigea vers le guichet.
Un homme tout de gris vêtu regarda Eliwood et lança d'une voix sec désagréable:

-Que veut monsieur?
-M'inscrire, si possible.

L'homme sourit, et Eliwood répliqua avec une voix sombre:

-Ça te fait marrer, rat de bibliothèques?
-Cer...certainement pas, monsieur!Aujourd'hui est une journée spéciale, nous reprenons les anciens traditions de l'arène.Des ennemis toujours plus gros et plus forts, mais des récompenses à la clé, étranger.Alors, toujours intéresser?
-Un peu, mon gars!

Le bureaucrate lui donna quelques papiers à signer, puis le fit entrer par une petite porte sur sa droite.Un homme grand et fort l'accueillit.Il sentait le vieux cuir et la sueur.Il portait une tunique de cuir, et une cotte de mailles, derrière lui s'étirait une longue rangée d'armes en tout genre: épées, masses, épieux, arcs...de tout!Le colosse lança d'une voix forte:

-Bon, je vois que t'es bien équipé.Mais t'a pas droit à plus de deux armes, là-bas.Déposes les autres ici.

Eliwood s'exécuta, et enleva ses trop nombreux couteaux et dagues.Il enleva également sa cape, ne gardant que sa tunique d'assassin.Il enleva à contre-cœur les gantelets d'Altaïr, et tendit deux pièces d'or aux gardes pour qu'il en prenne bien soin.Il ne garda que son épée et sa dague bleue.Il demanda quand il allait pouvoir passer.Le maitre d'arme lui montra une courte file, et l'assassin la rejoignit.L'attente ne fut pas longue.
Au centre de l'arène se trouvait un homme torse nu, avec pour seul habit une cape et une sorte de slip en cuir.Il avait des sandales et des jambières de cuir.Il avait les cheveux bruns et une barbe assez longue.Il était armé d'un bouclier de cuivre et d'une lance, la laissant parfois tomber pour prendre un glaive.Quand il tuait un adversaire, la foule hurlait:

-LEONIDAS!

Eliwood retourna voir le maitre d'armes et s'enquit de l'identité de ce guerrier formidable.

-C'est un guerrier qui vient d'une ville lointaine.Le meilleur d'entre eux.Léonidas, c'est comme ça qu'il s'appelle.Avant, à Maïwen, on affrontait toujours un guerrier de cette ville.On les croyait tous morts, décimés à cause des guerres, mais il y a quelques survivants.

Eliwood le remercia, et reprit sa place, imaginant une armée d'hommes comme lui.Impressionnant!Il se battait avec puissance et élégance, maniant glaive et lance excellemment.Il n'avait pas de faille.Sa défense était parfaite.Un bien fier guerrier.
Les hommes derrière la grille tremblait, d'autres se faisaient dessus.Ils étaient venus ici pour aider leur famille, et ils allaient mourir.D'ailleurs, tous y passèrent.Ils étaient trois devant lui.Le premier fonça sur son adversaire, qui esquiva et lui trancha la gorge.Le deuxième fonça, et Léonidas poussa un hurlement.Le soldat paru effrayé, et il reçut un javelot dans le ventre.Le troisième tenta de fuir, le maitre d'armes le liquida.Et, finalement, les bottes d'Eliwood touchèrent le sable de l'arène.
Les gens hurlaient de plaisir, et les magiciens commentaient les combats.

Encore une belle victoire de Léonidas.Oh!Mais, voilà encore un adversaire qui n'arrive pas à la cheville de notre favori!

Eliwood dégaina son épée, et attendit.L'homme qui avait le javelot dans le ventre n'était pas mort.Il vomissait son sang, et pleurait sa mauvaise fortune.Et Léonidas fonça sur Eliwood.Ce dernier évita l'adversaire et lui asséna un coup à la jambe.L'adversaire cria de douleur, et la foule aussi.Le sang coulait de sa plaie.
Puis il se retourna, et réattaqua l'assassin avec plus de prudence.Son maniement du glaive était très bon, et il était toujours protégeait par son bouclier.Un adversaire formidable...mais trop sûr de lui.En assénant un coup à la cuisse droite d'Eliwood, il sourit, et cria pour faire plaisir à la foule.Deux secondes d'inattention.Le mercenaire en profita.Il asséna un coup de pied dans le bouclier qui vola plus loin.Léonidas attaqua, mais n'était plus protégé par son bouclier.Défense inexistante.L'assassin lui lacéra le dos.La foule hurla.Le guerrier, essoufflé, attaqua le mercenaire comme un animal mourant.Il boitait, et Eliwood lui trancha la main.N'ayant plus d''armes, il tenta de frapper l'Indifférent au poing, mais il fut décapité.Et, enfin, il tomba au sol, mort.
Eliwood se tourna vers la foule, qui hurlait son nom.A croire que l'homme de l'accueil l'avait fait circulez.Les magiciens reprirent:

Quel combat!Digne de ce tournoi ancestral.Maintenant, Eliwood va allez rechercher sa récompense, mais, ne vous en faites pas, il reviendra vite!Maintenant, assistons au combat de ce rhinocéros contre nos nouveaux combattants!

Eliwood partit par une petite grille, qui se referma derrière lui.Il monta par un escalier, et se retrouva devant un autre rat de bibliothèque.Ce dernier le fit passer dans une salle, où on lui remis son prix.
Il passa devant une fenêtre, et s'y accouda.Le rhinocéros avait déjà tué dix hommes, et un autre sortait de la grille d'où il était venu plutôt.