le chasseur chassé

Celà faisait trois jours. Trois jours que les justiciers avaient retrouvé la piste de Vincent, et qu'ils le traquaient sans relâche. Et, à présent, il fuyait toujours plus loin, poussé par les Justiciers et les mercenaires qui avaient été engagés par ces derniers. Ses formes de Nightmare et humaines s'alternaient selon le terrain, sautant tantôt de branche en branche, ou galopant sur les sols plats. Bien sûr, il avait tenté plusieurs fois de les semer, ou d'user de sa ruse pour leur faire perdre sa trace, mais rien n'y avait fait. Les plusieurs groupes qui avaient été mis sur sa trace étaient formés de bien trop de personnes pour qu'il leur échappes. Magiciens, guerriers et traqueurs, tous étaient de la partie... Surement chacun voulait-il avoir le privilège de ramener le criminel qu'était Blood aux prisons de la reine. Le Criminel avait commis bien trop de meurtres du côté des justiciers et du peuple ces derniers temps pour que ceux-ci reste tranquilles sans broncher. Non... Mais ces derniers temps, Le Vampire avait eut besoin de beaucoup plus de sang, et ses envies criminelles s'étaient accrûes. Sa récente réaparition aux côtés des criminels, lors de la guerre n'avait pas arrangé les choses, et sûrement la reine et les mages en avaient-ils eu vent. Tout celà mélangé au fait que le Vampire ne cessait d'accroître ses pouvoirs ne pouvait plus être toléré par les Justiciers. Bof, que celà pouvait-il changer, il était déjà recherché depuis longtemps.
Mais il savait que cette fois, il aurait vraiment du mal à s'en sortir. S'il s'en sortait. Et il se mit soudainement à avoir peur, peur de ce qu'il lui arriverait. Et s'il finissait par être prit au piège? Il serait sûrement exécuté, ou il finirait sa vie en prison... Mais il devait se rendre à l'évidence, la partie était finie pour lui, il en avait encore pour quelques jours, tout au plus. Toutes ses tentatives pour s'échapper s'étaient révélées veines. Il ne pouvait tenter de s'envoler au dessus de la forêt, il serait à découvert, et donc à la portée des sorts et des flèches, même avec un sort de bouclier ou de camouflage, les lieux étaient déjà marqués des sorts des Justiciers. Se cacher était inutile, malgrès ses talents dissimulation que lui accordait sa nature de Vampire. Tout celà, les justiciers le savaient, et avaient fait le necessaire pour qu'il n'ai aucune chance. Ses ténèbres ne pouvaient le sauver, il était bien trop épuisé. Celà faisait des semaines qu'li n'avait bû un peu de sang frais. Si un groupe le rattrappait, c'en était finit... Il ne pourrait lutter contre eux très longtemps.

L'animal galopait toujours plus vite, filant à travers la forêt, poursuivit par ses ennemis, qui ne cessaient de se rapprocher. Parfois, il était presque certain d'entendre des flèches sifller près de lui. Ils ne devaient plus être très loin à présetn... chose mauvaise. Blood reprit rapidement sa forme Vampirique avant de sauter sur une branche pour ensuite se déplacer rapidement d'arbre en arbre, ce qui lui permettrait de destabiliser un peu ses poursuivants, qui ne le verraient plus au sol.
Il en profita aussi pour changer légerement de direction, vers un endroit où il ne semblait y avoir aucun autre groupe de mercenaires ou Justiciers. Et ses poursuivants continuèrent leur chemin tout droit, n'ayant pas remarqué le changement de position de l'asassin, qui s'arrêta un bref instant pour se reposer un peu, se cachant sur une branche semblant plus située dans l'obscurité que les autres.

S'accroupissant sur la branche, le Criminel guetta les alentours à la recherche d'une quelconque aura, ou se servant de ses sens surdévelloppés pour repérer un quelconque Justicier embuscé. Rien. Alors, il pût repartir tranquille; du moins pour quelques temps. Il se passa ainsi quelques dizaines de minutes. Mais, soudainement, il sembla détecter une aura qui venait juste d'apparaître. Vincent n'eut pas le temps de stopper te à peine de relever les yeux qu'une flèche arrivait en sa direction en sifflant, le frappant de plein fouet, se plantant à l'endroit où étaient censé se situer ses poumons. L'Assasin s'écrasa durement au sol, soulevant tout autour de lui un nuage de poussièren le faisant tousser, et recracher du sang, signe qu'un de ses poumons avait bien été perforé. Un rapide sort de soin lui permit de récupérer, après avoir retiré la flèche, toujours profondemment plantée, d'un coup sec. En relevant les yeux, il pû croiser le regard de son adversaire. Un elfe. Moqueur, il fixa son ennemi à terre d'un oeil amusé. Il semblait jubiler de sa presque victoire. Mais Vincent ne l'entendait pas de cette oreille. Bien que considérablement affaiblit, il comptait bien se battre contre cet importunt, vaincre, s'abreuver de son sang et s'en aller. Le tout en éspérant que les autres groupes ne le rattraperaient pas, bien sûr...
Et le combat s'engagea, rapidement. Les deux hommes se battaient ferocement, une lueur meurtrière animant le regard de chacun. Le Criminel se battait biensûr avec ses deux éternels sabres, et l'Elfe, quand à lui, se battait à l'épée, fine et légère. Et ce combat dura longtemps, très longtemps, les deux adversaires s'épuisant chacun à vue d'oeil. Vincent repoussa l'Elfe grâce à un sort, préparant un sort de confusion pour s'en débarasser définitivement. Celà faisait quelques temps qu'il voulait lancer ce sort, mais il n'en avait jamais eu le temps. Son sourire s'étira, malsain. Enfin, il allait se débarasser de cet adversaire un peu trop collant à son gout. Mais, ce dernier reprit ses esprits trop vite, et se rua sr la Vampire avant que celui ci n'ait pû arrêter son sort. Il lui lança donc inachevé, ce qui fit tomber son adversaire, completement perdu. Son épée avait cependant eut le temps de lui entailler profondement le flanc gauche. Enfin, Vincent avait gagné, et il se rapprochait déjà de son adversaire vaincu, un sourire triomphant accroché aux lèvres. Alors qu'il se penchait sur lui, il pût voir le regard de l'Elfe se fixer dans le sien, appeuré, mais cependant trop fier pour le montrer.
Mais trop tard, le Vampire planta rageusement ses crocs dans la gorge de l'Elfe, et commença à aspirer le sang sans plus de cérémonie.
Mais il n'avait pas le temps de s'attarder sur son cas, les autres Justiciers ne tarderaient pas à arriver.
Mais à peine se relevait-il qu'il se prit un second sort, de dos, qui le projetta literalement au sol, le faisant hurler de rage et de douleur en même temps. Alors qu'il tentait de se relever, faiblement, il sentit avec effroi une lame transpercer ses deux mains pour ensuite se planter dans le sol, lui immobilisant les bras. Puis l'Elfe en fit de même pour ses flancs, et une de ses jambes. Le Vampire était litteralement cloué au sol, par la douleur, les lames l'empêchant d'effectuer le moindre mouvement. Il ne pouvait pas se permettre de se dechiqueter les mains pour retirer les autres lames...
Et c'est alors qu'il croisé le regard triomphant de la jeune Justicière, qui le jaugea avant de se retourner et aller aider son ami, qui était toujours en vie malgrès tout. Quan dil fut relevé, il se dirigea à son tour vers le criminel, et se baissa pour ramasser ses deux sabres, tombés au sol juste à côté de lui. Et, à ce moment là, les autres groupes de poursuivants arrivèrent, un par un jusqu'à ce que toute la troupe de Jsuticiers (composée d'environ deux cens personnes) soit complétée.
A ce moment là, et pas avant, ils crièrent tous de victoire, à l'unisson, les deux Elfes situés au centre du cercle, aux côtés du Vampire qui perdait son sang, à terre.
Ce fut l'Elfe blessé qui s'approcha de lui pour retirer les lames qui le retenaient au sol, une à une, faisant se crisper Vincent de douleur à chaque fois. Il fut relevé brutalement, pour que les Justiciers puissent lui lier les poings.
Le Criminel baissa la tête, ne voulant pas avoir à affronter le regard méprisant, moqueur et victorieux de tous ces Justiciers et mercenaires, dont les exclamations de joie ne cessaient de s'élever dans l'air alors qu'on le conduisait vers un cheval. Le Vampire tourna la tête vers la mêlée de Justiciers, persuadé d'avoir reconnu une aura parmis toutes celles présentes autour de lui, mais impossible de repérer l'inconnu... Et puis, il avait d'autres problèmes en ce moment pour ainsi dire.
Au bout d'un certain temps, alors qu'il fut attaché à la monture de l'Elfe qui l'avait vaincu, tout le monde se mit en route, l'Asassin blessé suivant tant bien que mal l'Elfe, en tête de la troupe.
Tous se dirigeaient à présent vers la capitale, et le Vampire devinait déjà que ce voyage lui semblerait très court...

Ah le mercenariat. Cette belle et digne profession. Travailler pour le plus offrant, ou pour celui qui sert ses intérêts. Aucune allégeance, aucun serment à prononcer. La liberté. Pas d'attachement à qui que ce soit. Le travail est fini, l'argent empoché et le mercenaire repart. La liberté, le choix. Pour certains, le choix était déterminé par l'argent, pour d'autres par le risque, et d'autres encore pour la cause qu'ils pouvaient servir. Certains mercenaires possédaient un sens moral hors du commun. Plusieurs pouvaient commettre les pires atrocités, tant qu'ils étaient payés. Pour Nylea, l'argent n'était pas important. Aucune cause ne lui tenait particulièrement à coeur, et le goût du risque n'était pas vraiment ancré en elle. Mais la curiosité, si. Cette force invisible qui vous pousse aux plus grandes imprudences, juste pour assouvir une soif de connaissance. Connaissance qui, la plupart du temps, n'était pas absolument vitale. Nylea n'avait pas besoin d'argent. Elle se fichait pas mal des Bons et des Méchants, parce que de toute façon ils revenaient toujours, peu importe ce qu'on faisait. La raison pour laquelle elle était au côté des Justiciers dans sa quête était une simple affaire de curiosité. Elle voulait savoir, tout bonnement, combien de temps Vincent pourrait tenir face à la mini-armée qui le pourchassait. Ignoble, affreuse jeune femme que voilà, direz-vous. Observer un ami comme une expérience scientifique. Eh bien d'abord, la relation précise entre ces deux-là n'avait jamais été réellement mise au clair. Ensuite, le vampire s'était mis dans ce pétrin tout seul. Et qu'aurait pu faire une seule et unique magicienne contre tous ces Justiciers, dites-moi ?

Ah le mercenariat. Milieu rempli de brutes sanguinaires et de belles femmes pas très commodes. Tous armés jusqu'aux dents et couturés de cicatrices... Joli, le tableau. Nylea songea avec un sourire qu'ils détonnaient, à côté des Justiciers. Les Elfes, toujours gracieux et magnétiques même recouverts de boue. Des Nymphes, fraîches comme la rosée malgré plusieurs jours de poursuite. Il y avait de quoi être jaloux, non ? Et il y avait Nylea, toujours aussi peu effrayante, ne dégageant pas une once de méchanceté ou d'agressivité. Toujours pareille, comme si rien ne l'atteignait, ni le froid, ni la fatigue. Minuscule et belle au milieu des armures et des ceintures de poignard, n'ayant qu'un bâton qui semblait fait de bois. Et pourtant on la laissait tranquille. Elle suivait la chasse d'un pas rapide et sûr, son regard bleu vif et très intéressé. Elle écoutait attentivement les sorts et protections mis en place, les stratégies. Et observait tous les efforts que mettait Vincent pour les éviter. Il était fort, très fort. Nylea était franchement impressionnée. La jeune femme savait bien que tôt ou tard il se ferait avoir. Mais pour l'instant, la partie de cache-cache était absolument captivante. Nylea écouta les dernières nouvelles tout en ajustant une sangle de sa botte droite. Ils avaient sa piste. Ils ne la perdraient pas, cette fois. La magicienne sourit.

« Il fuit, le temps, et sans retour... »

Oui, ce n'était qu'une question de temps.

Plus tard dans la journée, ils avaient resserré les mailles du filet. Les Justiciers se rapprochaient, lentement mais sûrement. Jusqu'à ce que l'un d'entre eux le rattrape et l'affronte. Nylea arriva juste à temps pour voir la dernière lame s'enfoncer dans le corps de Vincent, le clouant au sol. Il avait bien joué. Elle ressentit une pointe de culpabilité, de le voir là, alors qu'elle était dans le camp adverse. Et dire qu'elle avait attendu de voir ça. Enfin, personne n'est parfait et certainement pas lui. Nylea s'avança parmis les autres, en poussa plusieurs qui s'approchaient de trop près et s'installa tout juste hors de vue du vampire. Elle crut un instant devenir sourde lorsque les Justiciers explosèrent carrément de joie. Et cilla à chaque lame brutalement retirée de la chair du vampire. Et pourtant elle ne fit rien. Qu'aurait-elle pu faire, ou dire, de toute façon ? Il avait tué bien plus que sa part de Justiciers et de gens du peuple. Ce châtiment, il le méritait, Nylea le comprenait parfaitement, et pourtant elle trouvait ça... difficile de le regarder souffrir comme ça. Avec elle il s'était toujours montré des plus agréables, elle n'avait donc aucune raison de lui en vouloir. Et puis ces querelles entre le Bien et le Mal ne l'avaient jamais intéressée. Elle serait certainement encore là lorsque la plupart d'entre eux seraient poussière. Maladies, assassinats, famines, ou simple vieillesse... La vie est si fragile. Et puisque Nylea protégeait la sienne assez farouchement, sans s'exposer inutilement, elle ne doutait pas de leur survivre.
Nylea se fondit dans le cortège, sans pour autant se laisser distancer. Elle ne manqua pas une miette des événements, s'assurant de toujours avoir le vampire en vue. Cette curiosité qui la caractérisait ne s'était pas tarie, voyez-vous. Auquel cas elle aurait simplement quitté la bande et reprit son chemin. Non, Nylea voulait savoir comment il réagirait à sa capture. Elle voulait savoir ce qui adviendrait de lui. Exécuté, probablement. En l'enfermant, on lui laissait une chance de s'échapper. Mais... Exécuté comment ? Fascination morbide, curiosité malsaine, appelez ça comme vous voulez. Non que ça ait une quelconque importance aux yeux de la magicienne.

À un moment elle vit Vincent baisser la tête et fronça les sourcils. Sur le coup, elle fut déçue. Le Criminel, avec un L et un C majuscules, baisser les yeux ? Nylea se déplaça au-travers des autres, souhaitant garder sa bonne place, jouant des coudes si nécessaire. De toute façon elle n'était pas la seule à agir ainsi. Le vampire releva les yeux. La jeune femme recula instinctivement, et le vit balayer la foule du regard, s'attardant à l'endroit où elle se tenait plus tôt. Pourquoi ne souhaitait-elle pas être vue ? Eh bien, peut-être que ça faisait simplement partie intégrante du jeu auquel ils jouaient tous. L'Elfe et la Justicière qui l'avaient attrapé se mirent en tête de file, attachant le vampire comme un esclave qu'on emmènerait au marché. Et toujours, il regardait le sol.

« Vincent Valentine, relève la tête immédiatement. Tu n'es pas un de ces mécréants de bas étage. Il auront été deux cents, sinon plus, pour t'attraper. Arrache tes yeux de ce sol immonde et regarde-les en face, si tu es vraiment à la hauteur de ce qu'on raconte ! »

... Quoi ? Ça lui avait échappé, bon. Et de toute façon, il avait été le seul à entendre. Bien entendu, on avait interdit à chacun de parler au prisonnier de quelque façon que ce fut. Mais de toute façon, personne n'avait besoin de le railler. On voyait parfaitement les airs suffisants et vainqueurs qui ornaient les visages. Sa petite manoeuvre passa donc inaperçue, sauf pour le destinataire du message. Comme un souffle, un murmure, au ton froid et dur. Après cet épisode, Nylea recula. Elle retourna vers l'arrière de la file, et chevaucha avec un jeune Elfe (La soixantaine, environ.) qui lui proposa gentiment de reposer un peu ses pauvres jambes humaines. De son perchoir, elle voyait sans peine le prisonnier avancer péniblement. Derrière elle, l'Elfe discutait allègrement avec son voisin, les bras de chaque côté de Nylea pour tenir les rênes. De son côté, la jeune femme ne suivait pas du tout la conversation, à des années-lumières dans ses propres pensées. Ils cheminèrent longtemps, sans pitié pour le Criminel qui s'épuisait à vue d'oeil. Il perdait toujours du sang. Il devait suivre le rythme malgré ses blessures. Nylea se mit à somnoler sur la selle, retenue par les bras de l'Elfe.
Un hurlement à glacer le sang la réveilla. Le cheval sur lequel elle était perchée s'emballa et partit au grand galop, comme plusieurs autres.

« Des Horreurs ! »

Pas étonnant que les chevaux paniquent, dans ce cas ! Le jeune Elfe qui l'avait gentiment embarquée réussit à ralentir sa monture, un véritable exploit, lorsque l'une des créatures griffues se jeta sur lui, entraînant les deux cavaliers par terre, pendant que le cheval se carapatait de nouveau. Tout autour, on jouait de l'épée et de la baguette magique. Nylea se releva douloureusement. Elle s'était frappé la tête sur une pierre, et le monde autour d'elle semblait tourner comme une toupie. Elle s'appuya sur son bâton, une main sur la tête. La jeune femme sentit un liquide chaud lui couler sur le côté du visage. Ben tiens, c'était pratique, ça ! Elle repoussa une Horreur d'un méchant coup sur la tête et chercha à trouver une certaine sûreté. Déjà, l'association des Mercenaires et Justiciers reprenait le contrôle et chassait les Horreurs avec beaucoup plus de facilité. Les créatures avaient eu l'avantage de la surprise, mais les combattants en avaient déjà vu de bien pires. Finalement, elle s'assit sur un tronc d'arbre et tenta tant bien que mal d'arrêter l'hémorragie avec ses mains, n'ayant rien d'autre à utiliser comme compresse.

Le chemin du retour était long, long et extenuant pour le Vampire, qui ne cessait de perdre du sang, comme si ses plaies ne pouvaient se refermer. Chaque pas lui était douloureux, alors qu'il devait suivre le rythme des justiciers. Le regard toujours rivé au sol, le Criminel avançait péniblement, laissant derrière lui une longue marque ensanglantée. Son esprit, quand à lui était ailleurs. Qu'allait-il advenir de lui à présent? Si autant de personnes avaient été engagées pour sa capture, le reste du peuple n'était pas sans attendre cet évenement. Son arrivée en ville ne passerait donc pas inaperçue non plus. Quelle humiliation... Mais ce n'était bien sûr pas ça qui l'inquiétait le plus. Après avoir été ramené à la reine, quelle peine serait décidée pour lui? Prison à vie ou... Execution? La deuxième option était malheureusement la plus probable, après tous les crimes qu'il avait commis. Et ça, tout le monde le savait, il n'y avait pas trente-six mille façon de tuer un Vampire... Leur trancher la tête ne suffisait même pas pour certains... A cette pensée, un frisson parcouru le criminel, remontant le long de son échine. L'aller simple pour le chateau des mages était aussi envisageable... Vincent savait très bien que certains prisonniers étaient envoyés là bas, pour en avoir lui même fait les frais. On retrouvait là bas certains puissants Criminels, dont la nature des pouvoirs était sans cesse étudiée, et ceux qui étaient enfermés injustement, dont le hauts placés voulaient ettouffer l'histoire. Tout bien réfléchit, Vincent préferait mourir encore une fois, que de subir une nouvelle fois les tortures des mages.

Mais il fût sortit de ses pensées -assez soudainement- par une voix qui ne lui était pas inconnue. Ces paroles eurent sûrement l'effet désiré pour la personne, puisqu'il releva immediatement la tête, à la recherche de la source de la voix. C'était la voix d'une femme, et pourtant, des femmes, il n'en connaissait pas des centaines. Mais que faisait-elle ici? Elle devait sûrement l'observer depuis le début. Quelle ironie... Mais il ne réussit pas à la retrouver, cependant il savait qu'elle se trouvait là, derrière lui, son aura masquée parmis les autres. Mais en ce concentrant un peu, il pouvait la ressentir...
Et il garda la tête relevée. Si celà pouvait lui faire plaisir... qu'est-ce qu'il pouvait bien en avoir à faire à présent? Et le jour de son execution, devrait-il aussi garder la tête haute? A un moment, l'Elfe, toujours sur son cheval, se retourna vers le Criminel qui lui lança un regard à faire froid dans le dos, le bout de ses canines se découvrant légèrement. Regard auquel le Justicier répondit par un air suffisant et moqueur, duquel Vincent ne pouvait se venger. Il baissa les yeux vers ses poignets liés, pour constater l'état de ses mains, qui avaient été transpercées quelques minutes plus tôt par les lames de la Justicière. S'il n'avait pas été Vampire, il en aurait très sûrement perdu l'usage... La plaie était vilaine, entourée d'une quantité incroyable de sang séché, alors que les chairs étaient apparentes. Pour l'instant, il n'arrivait pas à bouger ses doigts, malheureusement. Il n'avait plus qu'à attendre

Le Vampire ne savait pas combien de temps ils marchèrent ainsi, ses blessures le faisant de plus en plus souffrir, et le Vampire peinait de plus en plus à avancer, sous le regard ô combien heureux des autres Justiciers et mercenaires. S'il avait pû tous les tuer...
Il y eut soudainement un hurlement, et tous les chevaux s'embalèrent, y comprit celui auquel Vincent était attaché. L'Elfe fut projettée au sol, durement, alors que l'animal continuait sa route, droit devant, trainant le Vampire derrière lui. La monture de l'Elfe finit cependant par s'arrêter, laissant se relever le Criminel. Par chance, la corde fragilisée céda très vite, laissant Vincent recouvrer sa liberté de mouvements. Que devait-il faire à présent? Fuir de nouveau était quasiment inutile, la bataille toucherait bientôt à sa fin, et de plus... il sentait l'odeur du sang, pas très loin de là, une odeur sucrée qui n'aurait laissé aucun Vampire indifférent.
Non loin de là, une forme, assise sur un tronc d'arbre semblait se tenir la tête entre les mains. Et c'était de cette personne que venait l'odeur de sang... Et à présent, il en était sûr, c'était elle, Nylea.
Attrapant le cheval par la bride, il marcha jusqu'à la jeune femme, arrivant derrière elle.

-Alors, c'était donc toi... Laisse moi t'aider.

Essayant d'oublier, tant bien que mal, l'odeur de sang qui flottait autour de la jeune femme, rendant presque fou le Vampire, il l'attrapa pas les poignets, pour les écarter délicatement de la blessure, afin de pouvoir l'examiner.

[Hj: Ptain, j'ai eu du mal à le sortir, celui là u_u Si ça te va pas, jpeux éditer \o/]

C'est bien reconnu, les mains c'est super absorbant. Nylea était justement en train de le confirmer, toute occupée qu'elle était à essayer d'empêcher tout son sang de quitter son corps par la blessure sur sa tête. La tâche se révélait plus ardue que ce qu'elle avait d'abord pensé. C'est tout juste si la jeune femme tenait en équilibre sur le tronc, de vilains vertiges menaçant de la faire chuter. Elle ne s'était pas ratée... En plus, elle avait mal au coeur, et elle voyait une multitude de petits points lumineux danser devant ses yeux. Nylea ferma les yeux et inspira lentement, profondément, espérant calmer les étourdissements qui la prenaient. Lorsqu'enfin l'impression d'être sur un bateau en pleine tempête se calma, elle ouvrit ses mirettes bleues sur le monde. Une main sur la tête, elle déposa son bâton à ses pieds, cherchant sur elle pour un morceau de tissus qui ferait un meilleur travail que sa paume pour retenir le sang. Rien, absolument rien. En désespoir de cause, elle plaqua sa deuxième main sur la coupure.

Une voix derrière elle la fit légèrement sursauter. Un peu embrouillée, il fallut un moment à la magicienne pour l'identifier. Elle ne répondit pas à l'affirmation de Vincent, chose bien inutile. Il avait bien dû s'en douter de toute façon. Quoi qu'il en soit, elle était démasquée maintenant et c'était ainsi que les choses se passeraient. Elle leva les yeux vers lui lorsqu'il la contourna pour se placer face à elle. Elle laissa docilement le Vampire écarter ses mains de la blessure, et tourna la tête pour qu'il puisse voir.

« Tu ne devrais pas. »

Il ne devrait pas s'approcher d'elle et la toucher, parce que les Justiciers penseraient immédiatement qu'il l'attaquait. Jamais les membres de la troupe ne voudraient croire qu'il aidait quelqu'un, une parfaite inconnue. C'était un Criminel, et les Criminels n'aidaient personne. Ce qu'ils ne savaient pas, c'est qu'ils se connaissaient. Et que Vincent avait souvent de drôles de comportements, complètement contradictoires avec l'idée qu'on se faisait du Méchant typique. Allez savoir pourquoi. Quoi qu'il en soit, Nylea se laissa tout de même faire. Elle essuya ses mains sur son pantalon et fixa le sol pendant qu'il regardait la plaie.
Puis le Vampire appuya près de sa coupure, trop fort. Nylea recula instinctivement, rapprochant les mains de sa tête. Vincent reprit ses poignets pour les écarter de nouveau, ce que la jeune femme fit après une infime hésitation. Autour d'eux, les cris s'étaient tus, ou à peu près. On soignait les quelques blessures superficielles, on tentait de retrouver sa monture ou son compagnon de voyage. Les branches craquaient, les chevaux piétinaient. C'est pourquoi Nylea n'entendit pas, ou ne remarqua pas les bruits de pas qui se dirigeaient vers eux. Il y eut un choc, le son d'un bâton qui frappe sur quelque chose, et le Vampire s'effondra à ses pieds, aussitôt attrapé puis attaché de nouveau. La magicienne sentit une main sur le côté de son visage, qui se retira rapidement, puis qui revint pour lui faire tourner la tête. Des doigts frôlèrent sa tempe en répandant une douce chaleur, accompagnée de mots dont la signification lui échappait. En levant les yeux, elle vit l'Elfe qui avait chevauché avec elle.

« Est-ce que ça va ? »
« Oui, oui bien sûr. Merci. »

Ça allait quand même pas mal avant qu'il arrive, mais bon... Il l'aida gentiment à se lever et l'escorta jusqu'à son cheval, pour l'aider à monter de nouveau. S'installant derrière elle, il lui dit son nom, Sirion. Nylea l'informa du sien sans se retourner, puis se plongea dans le silence. Elle fixa le chemin pendant des heures. Sa blessure à la tête était guérie, mais elle avait encore un méchant mal de crâne. Au bout d'un moment, elle se remit à somnoler, maintenue en selle par son nouveau compagnon de route. Elle ne se réveilla que lorsque le cheval s'arrêta et que Sirion lui prit le bras en l'appelant pour la tirer du sommeil. Elle ouvrit les yeux et se retourna. Ils faisaient une pause, apparemment. Les deux cavaliers mirent pied à terre. Ils étaient dans une clairière tout bonnement immense. Elle contenait facilement une bonne cinquantaine de Justiciers et Mercenaires, avec leurs tentes, et suffisamment d'espace entre chaque petit campement. Les autres étaient soit dispersés dans le bois, soit partis devant pour annoncer la bonne nouvelle en ville. La jeune femme se trouva un coin tranquille, un peu à l'écart, aux abord de la forêt. Elle s'installa au pied d'un arbre moussu, pour contempler le reste du campement. Des tentes, des feux... Une odeur de nourriture s'élevait dans l'air. On mangeait chaud pour la première fois depuis quelques jours. Les conversations allaient bon train. L'atmosphère était à la fête. Enfin, on avait capturé le Criminel le plus dangereux. Enfin, on le ferait payer.

Malgré l'humeur festive, les Justiciers ne prolongèrent pas la veillée. Tous étaient fatigués, et on voulait arriver à la Capitale le plus tôt possible. Bientôt, tous furent couchés ou presque, quelques feux éteints, et il n'y avait plus que les murmures de certains couche-tard qui perturbaient le silence de la forêt. Nylea s'endormit rapidement. Le matin arriva un peu trop vite au goût de la demoiselle. Elle se leva néanmoins avec tout le monde. Elle était affamée. Atterrée, Nylea se souvint qu'elle n'avait pas mangé depuis le jour précédent. Ce n'était pas surprenant, dans ce cas, d'entendre son estomac négligé se plaindre aussi ouvertement ! La jeune femme se mit en quête d'un déjeuner potable. Elle récolta une bonne tasse de thé, gracieusement offerte par une Justicière, une pomme donnée par Sirion et de la viande séchée trouvée dans ses propres affaires. Ce n'était pas fantastique, mais ça irait. Elle mangerait mieux plus tard. Pour le moment, ils avaient encore de la route à faire.

Lorsqu'ils repartirent, il était environ midi. Normalement, le soleil aurait dû briller à son point le plus haut, et illuminer toute la forêt de milliers de rayon, en formant des flaques de lumière sur le sol. Puisqu'ils s'étaient arrêtés relativement longtemps, -quoique Nylea eut quand même trouvé la pause trop courte- ils ne s'arrêteraient plus avant de rejoindre la ville. Le reste du voyage se déroula dans une sorte de routine monotone pour Nylea. Elle essayait d'avoir une vue sur Vincent de temps à autre, pour voir comment il se portait. Il tenait encore debout, aux dernières nouvelles. Nylea suivait toujours l'évolution des choses avec grand intérêt, quoique les traitements réservés au prisonnier la fassent souvent tiquer. Il n'y avait aucun moyen de lui parler, tant il était surveillé. Ce n'était pas plus mal. Que lui aurait-elle dit ?
Et finalement, la lisière de la forêt fut en vue. La colonne se dirigea hors du couvert des arbres, dans l'étendue herbeuse qui les séparait maintenant de la ville. Les murailles devenaient de plus en plus imposantes au fil de leur progression. Les deux cents guerriers, magiciens, archer qui escortaient Vincent étaient de plus en plus excités. La colonne franchit glorieusement les portes de la ville, et ce fut l'explosion. Des cris, des hourras, des aplaudissements. Des insultes...

Eh bien. Nylea leur emboîta le pas, ne voulant rien manquer, comme tous les autres.

Vincent le savait bien, qu'il ne fallait pas. Mais s'il avait fuit, que celà aurait-il changé? Ils l'auraient rattrapé aussi vite, et il aurait en prime eu droit à une réputation de lâche. Non, il ne voulait pas ça, il préférait aider la jeune indifférente tant qu'il le pouvait encore, mettant de côté ses propres blessures. Il ne pouvait, de toute façon, se soigner convenablement sans aide et avec ses moyens actuels. Les plaies étaient bien trop ouverte et profondes pour qu'il puisse les refermer, malgrès le fait que les Vampires possèdent une étonnante capacité de régénération. Vincent n'avait jamais vraiment songé à developper cette capacité. En effet, n'ayant pas été créé comme tous les autres vampires, ses capacités ne s'étaient pas développées seules, il fallait qu'il les travaille, chacune et une par une. Enfin bon, problème mis à part, il ne pouvait pas laisser la jeune femme se vider de son sang sans tenter de faire quelque chose.
Alors qu'il observait la plaie, il dû trop rapprocher sa main de la coupure, car la jeune femme s'esquiva, portant de nouveau ses mains sur la blessures. Une nouvelle fois, le prisonnier saisit délicatement les poignets de la jeune femme (l'usage de ses mains étant de nouveau retvoué) pour écarter ses mains. Alors qu'il avançait la main, afin de se servir de ses pouvoirs, pour guérir un minimum Nyléa, il entendit des bruits de pas précipités se diriger vers eux, et, avant qu'il n'ait eut le temps de se retourner entièrement, on lui abattait un baton sur la nuque. Ceci eut l'effet voulu, le Vampire perdit immédiatement connaissance, s'effondrant aux pieds de la jeune Mercenaire, sans avoir pû faire quoi que ce soit, au final.

Quand il se réveilla, il était assis par terre, attaché à un arbre. En observant ce qui l'entourait, il fût surpris de voir qu'autant de personnes avaient été désignées pour le surveiller. Sourire qui s'effaça immediattement tellement il se sentait faible. A coup sûr, il aurait perdu trop de sang... Un Justicier, se tenant juste à ses côtés, sembla remarquer son réveil, et en alerta les autres. Tous ces regards braqués sur lui mettaient le Criminel mal à l'aise. Il n'avait jamais vraiment apprécié être observé, mauvais souvenir du chateau des mages... Mais en terme général, il n'avait pas vraiment ce problème, étant donné qu'il intimidait son entourage... Contrairement à ce qu'il pensait, personne ne le railla, ne lui jetta d'insulte, ou se rapprocha de lui l'air menaçant. Etonnant... Les ordres sûrement. Il était vrai qu'il y avait un risque qu'il se jette à la gorge d'un des Justicier qui aurait le mallheur de trop l'approcher, ou bien qu'il trouve une faille dans l'esprit de celui qui le regarderait dans les yeux, afin de le détruire. Il pouvait même prendre possession du corps de l'un deux, oui... Mais ils ne semblaient pas avoir pensé qu'il n'aurait pas assez de forces pour celà. Il dégageait une telle aura d'hostilité qu'il fit détourner le regard au Justicier qui eu le malheur de tenter de le regarder dans les yeux. Ce dernier baissa le regard vers les blessures du prisonnier, et sembla, d'un seul coup se rendre compte de quelque chose. Il se dirigea vers ce qui semblait être son supérieur et lui souffla quelque chose à l'oreille.
En effet, Vincent ne le remarqua qu'à ce moment là: le sol était imbibé de son propre sang. Très mauvais signe... Voilà la raison de sa soudaine faiblesse.
On le détacha alors, et le releva tant bien que mal, alors qu'il s'affaissait sur le côté. Puis, on le traina vers une tente, non loin d'ici, le jettant à l'intérieur sans ménagement. Alors qu'on le trainait de force vers le fond de la tente, il vit un Justicier s'emparer d'une aiguille et d'une bobine de fil. Mauvais, très mauvais. Vincent se débattit veinement en voyant l'homme se rapprocher de lui, mais on ressera son emprise sur lui, afin qu'il reste immobile. Si les blessures ne s'étaient pas refermées, il y avait bien une raison. Les lames qui l'avaient transpercé devaient être ensorcellées... Et le soigner par la magie serait trop doux pour lui. Non, recoudre les plaies était bien plus approprié pour le criminel qu'il était. C'était douloureux, et juste assez pour l'empêcher de trop perdre son sang. Ils ne voulaient pas non plus qu'il leur crèvent entre les pattes. De plus, la Reine semblait le vouloir vivant...
L'aiguille s'enfonçit et ressortit plusieurs fois de la chair du Vampire, afin de refermer la plaie de sa jambe. Il en fût de même pour celles des flancs, et des mains; et le Criminel n'avait plus qu'à serrer les dents et endurer, les bienfaiteurs présents se délectant du spectacle.
Enfin, tout celà prit fin, alors qu'on ramenait le Vampire encore chancelant vers son tronc d'arbre. De nouveau attaché, il eut tout le loisir de décrire l'environnement. L'ambiance était festive, tout le monde parlait avec tout le monde, chacun étant heureux d'en avoir enfin finit avec tout ça. ils n'avaient plus qu'à empocher l'argent dû, et ils pourraient s'en aller, enfin, pas avant d'avoir ramené le Criminel vers les prisons de la reine, bien sûr.
Tout celà ne dura pas trs longtemps. Ils semblaient tous fatigués, et chacun se dirigea vers sa tente respective, avec ses compagnons de chambre. Seuls quelques murmures persistèrent, quelques heures de plus, puis tout le monde sembla s'endormir. Ils étaient tous épuisés, mais pas autant que Vincent. Mais le Vampire, quand à lui, ne pouvait dormir, justement parce qu'il était un Vampire. Enfin... tout celà serrait très bientôt terminé.
Ainsi, la nuit finit par s'achever, et tout lemonde s'éveilla doucement, Vincent observant les justiciers et mercenaires qui sortaient chacun leur tour de leur tente. Bientôt, tout fût replié, et tout le monde fût prêt à partir, sauf Vincent. Lui, serait bien volontier resté où il était.
Cependant, son souhait ne fût -bien sûr- pas exaucé. Un des justiciers qui l'avaient gardé la veille l'attrapa par les cheveux et le releva brutalement, le trainant jusqu'à un autre cheval. Le cavalier était bien entendu l'Elfe qui l'avait capturé.
Tous avançaient rapidement, sûrement pressés d'enfin arriver à la capitale, et d'assister au jugement du Criminel, qui, quand à lui, n'était pas très pressé d'y arriver. Il avait du mal à suivre, la marche étant trop rapide, et lui déjà épuisé, alors qu'ils ne amrchaient que depuis une heure à peine. Les branches des arbres apportaient une ombre agréable, et cachaient ainsi le Vampire du soleil, ce qui ne durerait plus très longtemps.
En effet, dans quelques heures à peine, ils arriveraient en ville, et il ne ferait pas nuit. Ce serait en plein jour...
La suite du trajet se passa sans problème. Enfin, sans compter tous les mauvais traitements que l'on faisait subir au Vampire. L'Elfe s'amusant à faire accélérer sa monture, parfois, ou la faire ralentir brusquement. Et quand on trouvait qu'il n'avançait pas assez vite, on le frappait... Son corps devait à présent en être recouverts d'hematomes... Et c'était assez douloureux pour lui.
Finalement, ils arrivèrent en ville. Et tout le peuple semblait s'être rassemblé ici, afin d'appercevoir les Justiciers victorieux, et surout le prisonnier. Ils semblaient tous avoir attendu ce moment. Et, à présent, le Criminel était capturé, tous semblaient soulagés. A un tel point que les cris fusèrent très vite, dès qu'ils eurent commencer à passer les portes de la ville. La foule se séparait en deux pour laisser passer le cortège, le Prisonnier en tête de file. Le soleil tapait fort, en plus de ça, et le chemin à traverser jusqu'au palas semblait interminable pour le Vampire. Les Justiciers prenaient leur temps... Rien ne pressait. On applaudissait à leur passage, on acclamait les héros qui avaient capturé cet Assassin si recherché. Tous se bousculaient pour voir passer Vincent et ceux qui l'avaient capturé. Tant et si bien qu'ils eurent finalement du mal à avancer... Mais finirent tout de même par arriver au palais.
C'est avec une appréhension énorme que le Vampire franchit les portes...

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