Rencontre

Zorag marcha dans les quartiers mal famé de la Capitale, et fini par entrer dans le quartier des Criminels.Ici était entassé toutes les pires vermines et les plus grands poivrots de Maïwen, qui faisait régner la terreur.Enfin, pour les faibles d'esprit.Un homme s'approcha de Zorag et lui dit, avec une haleine empestant l'alcool:
-Tu payes, ou tu dégages.
Utilisant son pouvoir, il détruit l'esprit de l'homme, s'immisça à l'intérieur, et lui fit dire:
-Très bien, vous pouvez passer.
Puis, l'orc continua sa route, sans autre encombre.Il s'arrêta devant une auberge, qui ne semblait pas trop mal tenu, mais, en entrant, il sentit les regards hostiles sur lui.Il sortit, continua le long de la rue.Il était tard, et il était seul à marché dans la rue.Ses bottes claquaient contre la pierre qui formaient la route.Il marcha, puis se sentit repéré...il tourna la tête, et vit une ombre se dessiner.
Ses intentions n'étaient pas hostiles, mais c'était un humain...à première vue...

Abyme ne s'aventurait que très peu dans ces endroits comme le quartier des Criminels. Elle y rencontra un homme complétement gaga qui ne cessait de répéter "Très bien vous pouvez passer.". Le pauvre homme... Pour abréger ses souffrances intellectuelles, elle lui trancha la gorge. Elle avança encore une bonne dizaine de minutes avant d'apercevoir une silhouette se dessiner devant elle. Et celle ci semblait avoir remarqué sa présence car l'homme se retourna. Si enfin ça aurait été un homme, il aurait été étrangement vert. La sirène lui décocha un sourire moqueur et se rapprocha de l'orc.

- Alors, on se plaît dans un coin où t'es sûr d'être mal vu? C'est pas fréquent de voir une créature telle que toi dans ce quartier. Ceux que je vois sont morts, égorgés, ou bien sont tellement cons qu'ils attaquent des bandes de huit alors qu'ils sont tout seul.

L'orc s'était arrêté mais la sirène continuait d'avancer, plus sûrement, plus lentement. Elle s'arrêta à deux mettre de la créature et le dévisagea. Il semblerait qu'il ait découvert qu'elle n'était pas complétement humaine.

Intrigué, Zorag répondit du tac au tac:
-Mais, les sirènes si présomptueuses barbotent normalement au bord des rochers et rêvent de dévorer de pauvres innocents ou bien se font violer ici, ce qui n'est pas votre cas.
Il se tourna complètement, la main droite sur son bâton, la main gauche sur sa taille.Puis, il s'approcha de la sirène, et continua, alors qu'ils étaient l'un à côté de l'autre:
-Et sachez qu'un vrai orc contre huit hommes s'en sort sans une blessure.Ceux que vous avez vu devait être saoul, ou bien mauvais.
L'orc observa la sirène, qui était très bizarrement vêtu...D'où pouvait-elle bien venir?
-Comment vous appelez-vous?

- Une sirène? Je pensais que je cachais bien ma véritable identité en transformant mes nageoires en jambes. Mais ça n'a pas l'air de t'avoir trompé, Orc.

Elle afficha un sourire lorsqu'ils se croisèrent.

- J'en ai vu des sirènes se faire violer, des orcs se faire tuer. Mais les Criminels ont une certaine "technique" pour les piéger. Tu peux les traiter comme lâches, mais ils ont toujours de très bons archers. Et, il y a différentes sirènes. Celle qui dévorent et celles qui sont là pour aider les marins à retrouver leur chemin. Mais ces dernières sont réputées chères. Donc elle se font capturées lorsque ces marins ont finis par retrouver la terre ferme. Tu veux savoir mon nom, je m'appelle Abyme. Je suis désolé de te tutoyer, mais je ne suis pas très disciplinée.

La sirène se retourna, stoppant sa marche.

- Et toi, qui es tu? Tu n'as pas l'air d'être un orc comme les autres

Zorag se gratta le menton, écoutant la jeune fille.*C'est vrai que les lâches d'humains prennent toujours des archers...*L'orc connaissait bien évidemment les différentes sirènes, et ne parut pas étonné.Il répondit d'une voix grave et profonde:

-Je me nomme Zorag, dernier représentant de la tribu des Dalkaro, mais aussi protecteur de l'Orde Sylvestre Noir.

Comme pour confirmer ses dire, il toucha sa bague noir, qui émit un faible brillamment.L'énergie enfermé dans cette pierre était gigantesque.Un cadeau merveilleux fait par les elfes noirs.
En effet, elle n'était pas très disciplinée.

-Et que faites-vous loin de la mer, Abyme?

hj: edite tu t'appelle Zorag^^

La tribu des Dalkaro? Abyme pensait qu'ils avaient tous été exterminés, enfin c'est ce que disait son maître. Mais maintenant qu'elle y repensait, elle se souvint d'un article qui disait qu'il restait encore un représentant Dalkaro. Quant à l'Ordre Sylvestre Noir, elle n'en avait jamais entendu parler.

- Pas mal, ta bague. Beaucoup de personnes ont du vouloir te la voler. Comme ton baton ou bien ton bras.

La puissance de la bague avait effrayé la sirène un petit instant. Mais l'orc regaré le bijoux pendant ce laps de temps, ce qui la rassura.

- Ce que je fais en dehors de l'eau? Je me balade, je tue quelques fois. Je détruit des villages. Sinon je me suis fait enlevée par des marins. Et je n'ai plus trop envie de les aider à trouver leur chemin maintenant. Qu'ils se perdent, aucune importance. Ce serait mieux pour la survie des autres qu'ils meurent noyés ou de faim.

Abyme avait dit ça en souriant.

- et, u fait. Trois ou quatre hommes avaient essayé de jouer avec moi. Ils sont morts. Depuis, j'ai croisé un gars complétement gaga, puis toi. On croise plein de spécimens dans ces quartiers. A part des nobles. Enfin si, mais en gigot ou en brochette.

Zorag hocha de la tête.Et oui, on trouvait de tout, ici.Des fous et des idiots, surtout.Mais aussi des gens intéressants, comme cette sirène.Elle le complimenta sur sa bague, et insinua qu'on avait voulu lui voler, comme son bâton ou son bras.Il répondit:

-Impossible de voler mon bras, il fait parti de moi.Je ne pense pas qu'on est déjà essayer de voler le vôtre.Mon bâton a était créer de mes mains, et j'y ai mis un sort protecteur, qui empêche quiconque à part moi de le toucher.Et, pour ma bague, il est vrai qu'on a déjà essayer de me la voler.Mais, protéger par l'Arbre Noir, quiconque la touche, à part un autre protecteur de l'Ordre, verra sa main brûler.Donc, je ne me frais pas de souci.

Elle passait donc son temps à tuer et à piller.Des attitudes humaines.Lui ne pillait pas, ou plus.Il reprit:

-D'où vous viens cette épée?On ne la trouve pas dans tous les coins de rue.

Abyme sourit à l'orc quand il parla des bras.

- Non, je ne crois pas qu'on ai essayé de voler mon bras. Mais je te préviendrai si on essaye de le faire. Et donc tu as des enchantements etc... Interressant. Mon mage me parlait souvent de vous. Il paraît qu'il est parti en exil car il avait refusé de patir pour détruire votre village. Maintenant, il vit en dehors de Maiwen, en dehors des dangers.

La sirène porta sa main à son épée et la lança à l'orc. Qui la rattrapa avec facilité.

- C'est une épée en émeraude. Mon maître m'a dit qu'un pouvoir y reposait, un pouvoir puissant. Mais qu'il ne fallait en aucun cas le libérer, sa force pourrait tous nous tuer. Mais je pense que personne ne pourra le libérer. Il a été emprisonné par une centaine de Haut-Mages il y a de ça mille ans. Maintenant, ce sort est permanent et indestructible.

La sirène récupéra son arme et regarda avec interêt le bras en acier de Zorag.

- Et comment tu t'es implanté ça? Quelqu'un a dû t'aider à le faire, je me trompe?

Zorag regardait l'épée, et étendait sa conscience à l'intérieur.Un esprit surpuissant y habitait, une réserve exceptionnelle d'énergie.L'orc y reconnut comme l'esprit d'un dragon vieux de mille ans.Abyme confirma ses dire.Puis le mage lui lança son arme, et la sirène continua à fixer son bras.Le Criminel entama ses explications:

-Oh, je n'ai pas pu me l'implanter seul.Mon bras s'est fait couper par des humains, alors que je les traquais pour la destruction de mon village.Puis, j'ai erré dans les montages et j'ai vécu avec des gobelins.C'est sûrement une des espèces les plus intelligentes de ce monde.Je les ai aider pour plusieurs choses, et eux, en retour, mon fabriquer ce bras.Leur plus puissant mage est venu en personne, et, alors que le bras était fixé par du métal, il transforma ses tiges de métal en tendon et en os.Voila pourquoi ce bras fait partie intégrante de mon corps.

Bien qu'il est terminé son explication la sirène continuait à fixer son bras, ce qui devenait dérangeant.Il en profita pour l'inspecter, et finit par dire:

-De quel coin de Maïwen venez-vous?Vos vêtements sont en fait plutôt originales pour la région.

La question de l'orc posa des problèmes à Abyme. Elle ne pouvait parler des endroits où elle les avait achetés. Car cet endroit est dit *secret*.

- Je viens peut être de l'Ouest, peut être de l'Est, peut être du Nord, peut être du Sud. Je n'ai aucune envie de dire d'où je viens. Mais par contre, je ne te l'ai sûrement pas dit, mais je ne tue pas de simples humains pour le plaisir. J'ai l'air de le dire en plaisantant, mais je pensais que tu serais ce genre d'orc qui déteste les humains et qui détruit tout sur son passage. Si tu veux bien m'excuser.

La sirène trouva un banc et s'assit dessus. Son air gai et enjoué devint sérieux.

- Je ne tue qu'en priorité les chasseurs, braconniers et pêcheurs. Le reste, ce n'est que lorsqu'on me menace ou bien parce que celui qui en face de moi ne mérite pas de vivre. Rien d'autre.

Abyme vit une bande de vingt personne déambuler dans les rues. Environ six archers et quatorze comattants à l'épée. La sirène les salua.

- Quest ce que vous foutez en bande dans ce quartier? On dirait que vous allez taper sur quelqu'un.

Celui qui semblait être le chef, un gros borgne, se rapprocha de la sirène. Sa bouche puait la bierre.

- Y a quelqu'un qui a tué Jacob, notre musicien et celui qui mettait l'ambiance dans notre planque. A voir ton épée encore pleine de sang, ça doit être toi, non?

Le borgne sourit.

- On va tuer ton copain, puis je me vengerai en jouant avec toi. Puis, quand tu ne m'amusera plus, je laisserai ma place à tous mes camarades. Il se pourrait que tu meurs pendant ce temps. Donc économise toi et ne résiste pas.

H-J: t'étais pas obliger de faire un combat...

Une bande d'alcooliques s'approcha des deux Criminels.Ils empestaient l'alcool à deux mètres, et étaient extrêmement bruyant.Puis l'un d'eux commença à agresser Abyme, et d'un signe de tête, demanda à deux de ses lourdauds d'abattre Zorag.Ce dernier sourit, et serra plus fort son bâton.
Le premier des deux hommes cria:

-Allez, vieillard.Laisse moi faire, et tu n'auras pas mal.Viens à moi.

Zorag s'exécuta.Il s'avança en boitant vers les deux bandits qui riaient, et sous le regard apeuré d'Abyme, que quatre hommes immobilisaient tant bien que mal.Le borgne tenait l'épée, et faisait semblant de se battre avec.
Arrivé à la hauteur des deux hommes, Zorag se redressa, et devint une bête mortelle.S'aidant de son arme pour faire un bond, il rattérit sur un archer qui céda sous le poids de l'orc.Il mourut sur le coup, la colonne vertébrale complètement détruite.Puis, d'un magistral coup de bâton, il tua deux archers.
Par chance, le parc ne se trouvait pas loin.Une racine saisit un des hommes qui tenaient Abyme.Les autres la lâchèrent, stupéfait, et elle en profita pour se débattre.Mais elle reçut bien vite une fléchette dans le cou, et la drogue empoisonna la jeune sirène, qui s'endormit.Le chef tenta d'en faire de même, mais une racine lui saisit la gorge, et le fracassa contre le pavé.Un archer tira sur l'orc, qui reçu une flèche dans le dos.Ce dernier hurla de douleur, puis reprit le combat.Il tua à nouveau un archer.Nouvelle flèche, dans le bras gauche.Nouvelle grave douleur, mais le combat continua.Une racine saisit un archer, et l'enfouit sous la terre.Le dernier archer mourut d'un coup de bâton dans le cou.
Les douze combattants entourèrent Zorag,qui haletait.Il reçut une fléchette empoisonné dans la jambe.Le poison se rependait dans le corps de l'orc, qui s'endormait.Une dernière chose pouvait le sauver.Il utilisa sa dernière énergie pour invoquer l'entité contenue dans sa bague, puis s'effondra.

-Et voila le travail.Encore deux qui sont bons pour les travaux forcés...hé hé hé.Si on s'amusait avec la fille.

Les autres acquiescèrent, et ne firent plus attention à l'orc.Grave erreur.La transformation débutait.Petit à petit, il gagnait en taille.Il finit par devenir une créature de trois mètres de haut.L'un des hommes finit par remarquer...trop tard.La transformation était étonnante.Zorag avait une crinière rousse, et une tête de cochon.Sinon, son corps était celui d'un colosse.Il chargea, et tua ses ennemis un à un.Le dernier qu'il saisit fut l'homme qui venait de violer son ami, le pénis à l'air.L'ancien orc le lui arracha, ainsi que ses parties génitales, et lança l'homme à l'autre bout de la ville.Puis, il redevint orc, et s'évanouit.

H-J:ma transfo
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hj : désolé, mais t'as tué un mec^^ fallait bien qu'il se passe quelque chose. Enfin je l'ai tué ^^.

Abyme se réveilla en première, elle en avait tué quatre avec sa magie de l'eau, sans que personne ne s'en aperçoive, puis elle avait été piquée. Maudites fléchettes! La sirène reporta son regard vers Zorag qui dormait toujours. Elle remarqua trois piqûres et décida de le mettre assis contre un mur.

- Merci, maintenant tu te reposes.

Il y avait un truc qui ne clochait pas. Les hommes avaient l'air d'avoir été déchiquetés par un monstre, et d'énormes racines entourés certains.

- Et ben dit donc! T'en as fait un carnage! Au fait, je vois plus le borgne. Il a dû fuir.

La sirène entama une prière en elfe ancien, la seule qu'elle aie comprit dans cette langue ancienne. Cette prière parlait de l'eau protégeant et aidant tout être cher. Elle répéta cette prière jusqu'à ce que Zorag ouvre les yeux.

Zorag ouvrit les yeux peu à peu, comme entrainé par une mélopée.Il se releva avec difficulté, se tenant avec son bâton.D'un œil distrait, il contempla le massacre.Quelle formidable machine à tuer il pouvait devenir!
Il tourna la tête vers Abyme.Il ne savait si elle avait réellement était violé.L'orc préféra ne pas en parler.Le silence s'installa, mais Zorag finit par le briser:

-Comment vous sentez-vous?

Il se releva complètement, et inspecta les horizons.Personne.

Enin il se réveillait! Abyme avait eu le temps de voir qu'un bouton de sa veste s'était enlevé, mais juste ça. Elle le rattacha et soupira. Ils avaient voulu la violer, mais ils n'ont pas pu, on dirait. La sirène sourit à Zorag qui brisa le silence.

- Bien, mais c'est pas à moi qu'il faut poser la question, ils vous ont beaucoup plus amochés que moi.

Abyme fut la première a constater le vouvoiement. Ce qui la surpris sur le coup. Elle devait avoir de la reconnaissance envers lui pour le faire.

- Désolé pour le problème. J'aurai du cacher celui que j'ai tué pour éviter cette bagarre qui aurait pu nous coûter la vie.

Elle regarda une nouvelle fois les hommes, tous morts.

- T'en as tué seize? Félicitation! j'aurai pas fait mieux. Mais bon, t'as failli y rester. Qu'est ce qu'il s'est passé après que je me sois évanouie? Et c'est quoi ces racines? T'as des pouvoirs syl...?

Elle se tut, quelle question! il était le gardien de l'Ordre Sylvestre Noir. Déjà ce nom lui donnait la réponse.

- Faudrait bouger un peu de là, si d'autres se ramènent par là, ça va barder pour nous.