Un nouveau départ, une nouvelle vie, de nouvelles rencontres et surtout, tout oublier des mois passés.
C'est ce qu'Ellana avait dit à Eliwood après plusieurs jours de méditation. Elle avait bien réfléchis à ce qu'elle allait lui dire, et elle l'avait fait. Leur histoire est maintenant morte. Suite à certaines divergences au niveau de leur relation, elle avait préféré s'éloigner, et de jours en jours, elle s'était rendu compte que leur destin n'était pas lié.
Lui même n'avait que très peu réagis, elle s'en était rendu compte, et savait qu'il était d'accord avec sa décision et qu'il le savait déjà. Elle ne regrettait rien. Maintenant elle allait pouvoir partir visiter de nouvelles contrées sans être retenu. Elle n'avait déjà pas été très présente au sein de leur couple, a vagabonder par delà les plaines. Un poids s'était arracher de son coeur, et elle était maintenant libre. Libre de ses actes, de ses pensées et de ses émotions ! La liberté était sa seule vraie valeurs.
Une nouvelle ère commence. Une ère d'aventure, de gloire et remplit de péripéties. Elle n'allait plus commettre la même erreur qu'avant. Elle allait rester solitaire jusqu'a la fin. Deux jours après leur rupture, Ellana était déjà loin, elle avait tout de suite sauté à cheval et galoper sans cesse, de jours comme de nuit, s'arretant seulement quand sa monture montrait des signes de faiblesse.
Elle était maintenant au coeur de la forêt, dans laquelle elle avait vécu toute son enfance. Une vague de nostalgie la submergea, et les images de sa famille se bousculèrent dans sa tête. Un peu étourdi par tout cela, elle descendit de cheval et s'assit sur le sol, la tête reposant dans ses mains. Cependant elle restait alerte, cette forêt grouillait de bandits à la recherche de la moindre piécette ou voyageurs à détrousser.
Quant à son cheval, libre lui aussi, il partit au galop à la recherche de nourriture.
- Mince, mon cheval, j'ai oublier de l'attacher ! Raaa, quelle imbécile je fait. Comment vais-je voyager maintenant, à pieds je ne vais pas aller assez vite. Il faut que je le rattrape.
Bien que sachant qu'elle n'avait que très peu de chance de le rattraper, elle se leva quand même et se mit à sa poursuite. Cependant, un kilomètre plus loin, elle croisa un homme tenant son cheval par la bride. Elle le héla :
- Hep toi, oui toi * T'façon y'a que lui dans le coin* c'est mon cheval que vous venez d'attraper. Puis je le récuperer ?