Sur un chemin traversant un long plateau, Zorag avançait.Il y avait un soleil radieux, et la journée était très chaude.Des gouttes de sueur traversaient le front de l'orc, et venait mourir sursa fourrure.Impossible pour lui de l'enlever.Si il le faisait, ses croyances lui faisaient penser qu'il perdrait sa magie.La chaleur en était donc atténué, mais il s'en fichait.
A un croisement, entre la route et une forêt, Zorag remarqua au milieu des arbres une présence.Il tourna donc son regard vers un petit buisson qui bougeait un peu.Il posa son bâton au sol, et murmura une formule dans la très ancienne langue orc, qui se traduise ainsi:
-O forêt!J'en appelle à ta puissance, pour pouvoir t'explorer.
La forêt le laissa totalement la traverser par pensée, et Zorag ne détecta rien d'interresant.Il reprit donc sa route.
Il mimait parfaitement une mine normale, décontractée.Mais l'orc était aux aguets.A l'affut du moindre mouvement.Il pensait à n'importe quelle troupe de truands, à n'importe quel mercenaire.Il se préparait à l'assaut.
Il détécta un mouvement, mais ne vit qu'un corbeau.Ce dernier le fixa dans les yeux, de sorte à lui faire saisir un message.Le language du corbeau lui était inconnu, mais il avait l'impression de lire*Prends garde!*
De peur de n'importe quel bruit, le corbeau s'envola haut dans le ciel, et Zorag le fixa jusqu'à ce qu'il ne soit plus qu'un point noir à l'horizon.Le baton elfique dans sa main, Zorag se remit en route, tentant de prendre en compte le message du corbeau.
Une caravane de marchands passaient par là, et s'enfuit au galop en voyant l'orc passer.Ce dernier rit, mais décida de na pas les tuer.Il avait un mauvais pressentiment, et préférait garder ses forces.
Au milieu de l'après-midi, Zorag s'arrêta près d'un ruisseau.Il mit dans ses mains l'eau que l'ui offrait la forêt, murmura un prière, et but.Il se rafraichit la nuque, et se rassit, sur une racine noueuse.Son cou se tendit, et son bras normal se contracta.
Quelqu'un l'observait.Sans même que l'autre est put réagir, il lança un sort, et des lianes entourèrent un endroit précis de la forêt.Quiconque se trouvait dedans aurait du mal à en sortir.Il s'approcha des lianes, et découvrit que rien ne s'était passé.Il se tourna juste à temps pour voir une silhouette se dresser devant lui.
Il ne dit rien, leva la tête, et serra encore plus son bâton.