Un séjour (youhou je suis le 1er à utiliser les villes!)

Rorn galopait sur la route pavée quand il arriva à une bifurcation.Sur son dos se trouvait Eliwood, plongé dans la lecture d'un parchemin:

Les gants d'Altaïr ont été forgé par le maitre nain Otylanos, ancien seigneur de Hominos.Grands amis, ils ont fait plusieurs batailles ensemble contre les orcs.Otylanos les a forgé grâce à....

Rorn s'arréta net, et Eliwood dut en recourir à la chance pour ne pas tomber.Il fit basculer son corps vers l'avant, et ne trouvant pas les étriers, se rattrapa en vitesse à la selle.Il ramassa le parchemin, et lança à Rorn:
-Mais ça va pas?J'ai faillit tomber.
Le cheval posa ses yeux intelligents dans ceux de son maitre, et tourna la tête vers le panneau.Eliwood la regarda, et dit à son cheval:
-Allez, à Oscadon!J'ai aucune envie d'aller à Egala!
Ainsi, Rorn prit à gauche, en direction du dôme d'Oscadon.La route fut longue, et Eliwood n'arriva à Oscadon qu'après trois jours de route.Entretemps, il rencontra une caravane de ménestrels qui lui firent une place dans leur campement.Il leur servit de garde une partie de la soirée, et les quitta le lendemain, après leurs avoir donné un chaleureux au revoir.Il se dirigeait vers Pomino, leur ville natale, et contournait Yaedaï et ses chevaliers.
Puis, enfin, Eliwood arriva à Oscadon.La ville était la même que dans ses souvenirs.Au loin, un dôme d'où ne sortait que quelques tours resplendissantes.A l'intérieur, une cohue et une activité incessante, les beaux bâtiments, le grand marché où pullulaient les affaires.Il mit pied à terre, tenant Rorn ar la bride, ne pouvant se déplacer autrement.Un homme hurla soudain:
-Au voleur!On a volé mon collier!
Un jeune garçon fonça sur Eliwood et tomba, surprit par la robustesse de cet homme qui semblait fragile.Les gardes arrivaient, et il jeta un regard supliant à Eliwood.Ce dernier lui fit la courte échelle, et le garçon s'enfuit par le toit.Les gardes arrivèrent, et interrogèrent Eliwood.Ce dernier leur dit qu'il n'avait pas vu de voleur, et qu'il aimerait vers ses achats tranquillement.
Eliwood vola lui-même quelques petits objets, et de quoi manger.Il s'arrêta vers une fontaine où il se désalthéra.Le soir arrivait, et il n'avait toujours pas trouvé de chambre.Il se dirigea donc vers les auberges.Le quartier était rempli, et Eliwood remercia une nouvelle fois la providence pour avoir trouvé une auberge.Il logeait à "L'Ours Voltigeur", une des seuls auberges où il restait une chambre et une place à l'écurie.Après, Eliwood partit vers la ville pour profiter de la nuit.
A Oscadon, le soir, la ville a autant d'activités que le jour.Des marchés nocturnes, des troubadours, des saltimbanques, des cracheurs de feu, des femmes à barbes, des magiciens, des avaleurs de sabres, des artisans, on pouvait trouver de tout.Mais Eliwood n'était pas venu ce soir-là pour aller au marché, mais pour espionner l'organisation secrète caché sous Oscadon.Il avait revéti ses vêtements noirs, avait mis une cagoule, avait laissé son épée à l'auberge, ne gardant que sa dague bleue.Doucement, il se dissimula dans l'ombre, et suivit un homme, qui se laissa tomber dans une bouche d'égout.Après deux minutes d'attente, Eliwood s'y glissa à son tour.Il y avait une échelle qui descendait, mais Eliwood n'en eût pas besoin.Il se laissa tomber, et se rattrappa au dernier moment sur les jambes.Il se rendit compte qu'il était seul, et que, à par les égouts, il n'y avait rien.Pourtant, il s'introduit dans un tuyau énorme, et trouva un barelief.Eliwood tapa contre avec son poing, et ça sonna creux.Mais pas moyen de passer.Aucune interstice ne le permettait.Il y avait sûrement un mécanisme pour que le barelief s'écarte.Eliwood s'en rendit compte, quand il entendit des bruits de pas de l'intérieur.Il se dépécha de sortir, car les hommes devaient être nombreux, et la pièce était trop petit pour qu'il puisse se cacher.
Il sortit des égouts, et retourna en toute hâte à l'auberge.Il retira sa cagoule, prit un bain et se changea.Il sortit cette fois profiter de l'ambiance de la ville.Il avait une tenue légère couleur blanche, une tenue moins près du corps que celle qu'il portait précedemment.Il s'assit à une table, et commanda une bière.Il commença à la boire, et s'enfonça dans sa chaise, profitant des feux d'artifices fait sur la place juste en face de lui.

Abyme marchait dans la ville d'Oscadon avec finesse. Elle était prisonnière mais elle savait comment s'échapper. Mais d'abord, il fallait qu'elle trouve le chef de cette bande pour le tuer. Les hommes qui l'accompagnaient étaient au nombre de huit. Facile! Surtout qu'elle avait l'effet de surprise avec elle. Lorsque les kidnappeurs entrèrent dans les égouts, la sirène fut la seule à voir quelqu'un sortir. Elle sourit, puis rit. Un coup au visage la fit saigner
- Hé toi la marchandise! Reste tranquille!
- D'accord.
Lorsqu'ils arrivèrent devant un tuyau, deux hommes la mirent dedans et la poussèrent. Un géant de deux mètre appuya sa main sur le mur, en haut à droite, et la porte s'ouvrit.
- Allez viens toi.
Derrière la porte se trouvait un homme assis sur un fauteuil en or.
- Posez ça là. Je m'en occupe.
Abyme n'hésita pas plus longtemps. Elle brisa ses chaînes en faisant flotter son épée avec l'eau qu'elle venait de créer. Dans la seconde qui suivi, un trait partit en direction du chef. Qui ne put voir ce qu'il se passait. Il s'effondra, une lance d'eau lui transperçant le coeur. La sirène se mit à rire
-Vous pensiez vraiment pouvoir m'attrapper? Vous êtes pitoyables.
Deux hommes entrèrent dans la salle, ils furent tués dès leur arrivée. La femme en profita pour sortir de la salle qui venait de s'ouvrir. Mais personne n'était là. Elle utilisa son pouvoir pour voir si personne n'était autour des eaux de l'égoût et découvrit que personne n'était là.
- Vraiment pitoyable, se dit-elle.
Abyme sortit des égoûts et reconnut deux des hommes qui l'avaient enlevée. Il moururent, étouffés par l'eau qui venait de s'introduire dans leur bouche. Après avoir tué le reste des hommes, la sirène retourna
- Maintenant, il ne reste qu'une chose à faire. Trouver cet homme
Après avoir demandé des informations à plusieurs auberges, elle découvrit que celui qu'elle avait vu partir des égoûts logeait à "L'Ours Voltigeur". C'est donc là qu'elle se rendit.
- C'est pour réserver une chambre? Si oui, on est complet, veuillez aller ailleurs.
- Non, ça ira, je suis juste aller faire une petite visite à un ami.
- Je vais lui demander si il veut vous rencontrer, insista l'aubergiste
- Non ça ira. Et elle se mit à grimper les escaliers. Abyme ouvrit les portes une par une jusqu'à ce qu'elle voit l'homme. Elle referma la porte discrètement et entra dans la chambre à côté. Une vieille dame y logeait. Celle ci mourut d'étouffement avec l'eau qui venait d'apparaître dans sa bouche. La sirène fouille les poches de la vieilles et prit l'argent qu'elle possédait. Une fois tout ça fait, elle ouvrit la fenêtre et jeta le corps sans vie par la fenêtre qui ratterrir sans bruit, couvert par celui des feux d'artifices.

hj:salop ^^ la pauvre vieille xD
Après une soirée bien arrosé, Eliwood, retourna dans sa chambre d'hôtel.Mais quelque chose avait changé.Pour détecter les intrusions, Eliwood accrochait toujours un fil de lin à la porte.Si ce dernier avait été arraché, c'est que quelqu'un était rentré.Comme si de rien n'était, il se déshabilla, et se glissa dans son lit, une dague à la main.
Quelques minutes plus tard, il entendit quelqu'un qui rentrait dans sa chambre...pauvre âme.D'un saut, il se trouva derrière elle, lui passa sa dague bleue sous le coup et lui tordit le bras.Impossible pour l'inconnue de l'attaquer.Il lui cria:
-Qui es-tu?Que veux-tu?Qui t'envoies?
Puis il se rendit compte que c'était une femme, et qu'elle avait les cheveux vert.Il ajouta donc:
-Et qui est ton coiffeur?Parce s'il t'a ratée à ce point, je le tue gratis.

Et m**de! Elle avait été un peu trop dans cette chambre, qui était bel et bien la bonne. Et maintenant, elle était au plus mal. La sirène savait que si elle bougeait, l'homme n'aurait pas de pitier. Elle se contenta alors de sourire.
- Par personne pourquoi? Et mon coiffeur... Il est peut être déjà mort. Qui sait?
Abyme ne vit alors qu'une solution pour s'en sortir. Elle fit apparaître d'abord de l'eau sur son bras tordu, surprenant l'homme pendant quelques secondes, et laissant le temps à la jeune femme de se libérer de cette étreinte puis, sans élan, frapper son menton avec l'arrière de son crâne. Déstabilisé, son adversaire relacha sa prise et recula d'un pas. Sans perdre un instant, Abyme se précipita vers la porte qui était encore ouverte et courut le long du couloir, l'homme à ses trousses. Une fois vers les escaliers, où se situait une mezzanine, la sirène sauta par dessus et atterrit tout en souplesse sur un serveur, qui mourut sur le coup, la colonne vertebrale en miette. Il était rapide, cet homme. Et discret aussi. un assassin sûrement. Un bon assassin.
Une fois sortie, elle se retourna d'un coup, épée à la main. Mais personne ne sortit. Pendant un laps de temps, Abyme pensa qu'elle l'avait semé, mais quelque chose ne clochait pas. Il ne semblait pas être dans l'auberge.
- Oh p**ain! T'es où maintenant? Assassin!
Comme pour réponse, une flèche se planta juste à côté d'elle, un papier y étant attaché
Dis moi ton nom et je te tue...
Voici ce que disait le message. Souriante, elle sourit en direction de l'endroit où venait la flèche. Elle y découvrit l'homme lui faisant un bref salut.
- Abyme! C'est bien ça que tu voulais hein?

Bien qu'elle l'interpréta comme un salut, Eliwood lui faisait en fait un geste...grossier.Mais cette femme lui avait fait un mal de chien!
Dehors, les feux d'artifices continuaient...des bleus, des rouges, des vertes...comme les cheveux de la sirène.Il reporta son attention sur elle.Le croyant sympathisant à sa cause, elle ne craignait plus l'assassin.Il posa son arc dans sa chambre, et rejoignit la sirène, un coutelas caché dans son poing.
Il arriva à sa hauteur, elle le regardait en souriant, il lui sourit, et lui planta le coutelas dans le pied.Elle hurla, il lui murmura:
-Désolé je sympathise pas avec les criminels!
Puis il remonta dans sa chambre, rassembla ses affaires, sella son cheval, et envoya trois pièces à l'aubergiste.Il lui cria:
-La 12 est libre, patron.
Puis il talonna son cheval, et arriva devant les portes, qui étaient fermées à cet heure.Un garde le regarda d'un air étrange, et Eliwood tenta de calmer Rorn, nerveux.L'assassin reporta son attention sur le garde, et lui dit:
-Dis moi, mon brave, tu pourrais ouvrir cette porte?
-Ah non, désolé.Personne ne sort tant qu'on n'a pas trouvé l'assassin de Gornul.
-Il a été assassiné?
-Oui, dans la nuit.Enfin, je suis désolé, tu ne peux pas sortir.
Eliwood fouilla dans son sac et en sortit une petite pierre rouge vif, assez étonnant pour une pierre.Le garde regarda l'assassin, avec un sourire béa, et lui lança:
-C'est quoi, ton machin?
-Ceci est une pierre renfermant un poison, qui va te faire mourir après une longue agonie si tu ne m'ouvres pas la porte.Compris?
Le garde déglutit difficilement et fonça ouvrir la porte.Trois secondes plus tard, elle était ouverte.Eliwood lui ajouta avec un sourire:
-Bravo, sergent!Un nouveau record d'ouverture de grilles!
Puis il talonna Rorn qui s'élança dans la nuit noir, avec derrière lui l'imposant dôme d'Oscadon, et une sirène folle furieuse, qui était à ses trousses.

Abyme avait mal au pied, OH oui elle avait mal. Mais elle n'allait pas laisser cet homme s'échapper. Elle se dirigea vers les portes quand elle l'aperçut en train de discuter avec un garde. Ce dernier le laissa passer après que l'assassin lui ai montré une petite fiole. Elle se lança à son tour.
- Halte là, on ne passe pas! Enfin, pas avant d'avoir trouvé l'assassin de Gornul.
- Connaît pas, mais vous, vous êtes pas doué, vous venez de faire partir un assassin.
Le garde baissa la tête, honteux.
- C'est bon, passez
Ce n'était vraiment pas son jour, vraiment pas. Un gars l'avait menacer de l'empoisonné, qui plus être il s'agissait d'un assassin. Delbar sut ce qui allait lui arriver.

Vu qu'Abyme n'avait pas de cheval, elle chercha une rivière. Et elle en trouva une. A la nage, elle irait plus vite que cet assassin et elle pourrait le coincer. Encore fallait il savoir où il allait.
- Pfff, Je te retrouverai, assassin.
Elle plongea et ses jambes se changèrent. Au bout de deux kilomètres, la sirène vit alors un cheval, et dessus, l'assassin. Ca s'annonçait bien. Abyme s'enfonça dans l'eau et sauta hors de l'eau et atterrit sur pieds, juste devant l'assassin. Le cheval se cabra, mais l'homme reste dessus.
- Comme on se retrouve!
La sirène attaqua sans prévenir en envoyant une décharge d'eau de la rivière sur l'homme.

Rapidement rattrapé, la sirène attaqua Eliwood.Mais qu'est-ce qu'elle lui voulait?
Malheureusement pour elle, l'électricité était un rayon qu'il connaissait bien.Réagissant vite, il lança une décharge sur le mince filet d'eau qui lui fonçait dessus.L'électricité remonta jusqu'à la fille, qui hurla de douleur.
Ne supportant pas ce spectacle, Eliwood la posa sur la berge.Elle était totalement impuissante.Il la soigna du mieux qu'il put, puis s'assit à côté d'elle, et lui murmura, avant qu'elle plonge dans un profond sommeil:
-Écoutes moi.Je te veux aucun mal...je sais pas pourquoi t'es entré dans ma vie, mais je veux que tu en sortes dès maintenant.Je veux pas te tuer, t'es un adversaire trop rare pour ça.Tu t'es lancée à ma poursuite un couteau dans le pied...C'est un truc plutôt impressionnant.
Il posa son regard sur la sirène qui respirait avec difficulté.Il n'y était pas allé de main morte.Il se releva, et se remit en selle.Il lui lança avant de partir:
-Oublies moi...et à jamais!
Puis il talonna son cheval et partit, n'ayant nul envie d'un cheval.A côté de la sirène se trouvait un repas, et sur ses épaules une couverture.

Abyme grogna lorsqu'elle se réveilla enfin. Quelle décharge! Mais qu'est ce qui lui prenait a cet homme? Au début elle avait pensé l'espionné, loupé. Elle s'était arrêté pour lui poser des question, elle avait fini un coutelas dans le pied. Et pour finir elle avait envoyé cette décharge juste pour le destabiliser. Elle avait faillit crever.
- Bordel! qu'est ce que je fous maintenant?
La réponse fut dure à trouver, mais elle sut ce qu'il y avait à faire. Elle devait savoir ce que cet assassin faisait dans les égoûts. Avait-il un contrat avec les kidnappeurs? Elle en doutait. Mais une chose à faire, si un assassin est dans les égoûts, c'est que l'une de ses cibles s'y t trouvaient. Il lui avait demandé de l'oublier? Comment le faire? Il l'avait épargnée car c'était une sirène? Un Criminel reste un Criminel, pas de chichis. Leurs routes se croiseront de nouveau, elle en était certaine. Mais ce n'était pas pour aujourd'hui. Abyme prit son repas et mangea avec vigueur. Une fois cela fini, elle se leva avec peine puis boitilla vers la route. La sirène regarda le ciel bleu et sourit.
On se reverra, ne t'inquiètes pas.

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