hj: svp, ne tuez pas le chef!
Sur un chemin de campagne, un homme avançait.Il ne regardait que ses pieds ne faisant pas attention aux chevaux et aux carosses qui passaient sur la route, il avançait.
Ce jour-là, il pleuvait des cordes.Une grosse pluie douce mais présente, qui imprégnait les vêtements des pauvres damnes qui avaient le courage de sortir en ce jour.Il pleuvait.Mais l'homme avançait toujours d'un pas rapide, pressé.Il était sur de lui, et ne faisait aucun pas.Soudain, il s'arreta, scruta un buisson sur sa droite, se pencha...puis, aussi soudainement qu'il s'était arrété, il partit de plus belle.
Il portait une tunique plutôt légère, un manteau très fin sur le dos et une capuche qui lui cachait le visage.Il avait un baluchon qui frappait frénétiquement ses côtes, et qui tintillait.Sur sa ceinture se trouvait un fourreau contenant une épée splendide, magnifiquement décorée.Et l'homme avançait toujours.
Il dressa la tête, et sa mit à courir.Il s'enfonça dans une forêt.Il courait très vite.Il avançait sur un chemin de terre glissant.Deux fois il se rmit debout et, après avoir regardé derrière lui, se remettait à courir.Il mit fin à sa course folle quand il grimpa à un arbre, et se cala entre ses largfes branches.Il avait une respiration rauque, et de la buée s'échappait de sa bouche.
Le jour, cette forêt était magnifique.Les feuilles dorées brillaient dans les journées d'automne, et de nombreuses personnes venaient pour cueillir des baies ou pour chasser.Mais la nuit, c'était autre chose.Les arbres massifs se dressaient dans l'obscurité tel des chevaliers de la Mort elle-même, et n'importe quel coin obscur pouvait cacherune personne ou un animal, prêt à vous attaquer.
L'homme se calma et sa respiration se fit plus lente.Il enleva enfin son capuchon, laissant découvrir Eliwood, maitre assassin.Il saisit dans son baluchon un morceau de fromage et du pain, qu'il grignota en silence.Il ne devait faire aucun bruit, il ne pouvait faire aucun bruit.Le pain était sec et le fromage moisi.Il fit la grimace, mais avait trop faim pour faire le difficile.Son maigre repas finit, il essaya de se caler entre les arbres pour dormir...
Un cri lui fit rouvrir les yeux.Il se redressa en sursaut, tremblant.Ils avaient retrouvé sa trace.Il ne fallut pas attendre longtemps avant que les chevaux arrivent.Eliwood les avait entendus arriver de loin, grâce aux bruits des sabots et des hommes.Une dizaine de soldats en armures, avec un air mauvais, occupaient l'espace de la route.Celui qui semblait être le chef descendit de cheval.
C'était un homme grand, vétu d'une armure rouge et dorée, avec un katana à la ceinture.Il avait un casque assorti à l'armure, mais qui avait en plus des défenses de cerfs.L'homme sorti son katana, et fouilla les environs du regard.Ses yeus parurent à Eliwood rouge comme le brasier.Il hurla:
-Sors d'ici, fumier!Deux jours qu'on le piste, sors de là!
D'un vif mouvement de katana, il réduisit un buisson en petit tas.Un autre homme descendit de cheval.Moins grand que l'autre, il portait une tenue bleue clair et portait un carquois sur le dos.Il avait son arc à la main, et des oreilles très fines.Il s'approcha du guerrier, et lui attrapa le bras avant que celui-ci ne frappe.Il murmura, à peine assez fort pour qu'Eliwood comprenne:
-Inutile de détruire la nature pour lui, sire.
Furieux, il se dégagea le bras avec colère.Il donna un coup de pied dans un tronc, et remonta à cheval.L'homme le suivit, et remonta à cheval en faisant un agile bond.Le chef lança:
-Haku, montre-moi le chemin!
L'homme en bleu, sûrement cette Haku, hocha de la tête et enfonça ses talons dans les côtes du cheval.Ce dernier se cabra, et parti au galop.tout le groupe le suivit, et Eliwood se mit à respirer.Le groupe était parti, enfin.Il se remémora les yeux couleur brasier, et frissona.La nuit était froid.Et, dans le froid, il finit par s'endormir.
Il se réveilla au petit matin.Le ciel était clair, et le soleil brillait.Il posa un regard sur son baluchon, et sortit de quoi manger.Il mourrait de faim, et ne pouvait se contenter que d'un morceau de pain moisi.Il se résigna, et porta le pain à sa bouche et mordit dedans.Le contact fut horrible, le pain ayant pris de l'humidité, et Eliwood avala avec difficulté.Quand il remarqua, sur le coin de la route, un ptit quelque chose dans la boue.Un espèce de paquet, entourée de ficelle.
Sans aucune précaution, Eliwood se jeta de son arbre et saisit le paquet.Il renfemrait un morceau de pain frais.Affamé, Eliwood commença à le manger, sans prendre la peine de remonter dans l'arbre.Les cavaliers lui foncèrent dessus.
Conscient de sa faute, il mit son bout de pain dans sa bouche et grimpa à l'arbre.Une flèche se planta dans une branche, et il sauta sans plus tarder de l'arbre.Il coupait à travers chemin.Mais les cavaliers le suivaient.Plus rapide, il ne tarderaient pas à l'avoir.Il était trop faible, eux trop nombreux, pour qu'il ait la moindre chance.Mais avait-il une autre possibilité?Au moins, il mourrait avec honneur.Il avala la dernière miette du pain, et dégaina son épée.Le premier cavalier était déjà là.
C'était Haku.Avec un sourire sadique, il encocha une flèche, et tira sur Eliwood.Ce dernier évita, et taillada de son épée la jambe de son adversaire.Celui-ci repartit en arrière, et Eliwood lui coupa un bras.Il tomba de cheval, et le mercenaire reçut un coup de katana dans le dos.
Eliwood se mordit la lèvre, et se retourna.Deux cavaliers étaient sur lui.Il contrait les coups tant bien que mal, mais il avait l'avantage.Il plaça une rapide attaque, et coupa la sangle de la selle d'un cavalier qui s'effondra.Le dernier fut rejoinds par trois autres hommes, et enfin, le seigneur.D'un mouvement desespéré, Eliwood tua l'homme à terre, et reçut un coup du chef.Tout allait au plus mal.
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