Une mauvaise conduite

Cela faisait quatre jours que Zoro était dans cette plaine à la recherche d'un village. Quatre jours qu'il avait quitté son bateau pour se balader, et trouver des gens qui puissent rejoindre son équipage. Mais pour le moment, il ne voyait rien à part de la verdure et des montagnes.
Deux heures plus tard, une charette se fit entendre. Zoro se dirigea vers l'endroit où se trouvait le bruit et aperçut un paysan qui ramenait du blé, sûrement pour son village.
-Excusez-moi, le vieux, savez-vous où se trouve le village ou la ville la plus proche?
- Bien sûr, vous voyez le chemin qui mène vers la gauche?
- Oui.
- Et bien, suivez le et vous trouverez le village en la moitier d'un heure.
- Merci, maintenant bonnes récoltes
Mais l'homme avait déjà disparu. Zoro se gratta la tête puis se mit en route. Au bout de cinq minutes de marche, un tremblement de terre survint. Pas assez puissant pour faire tomber le pirate mais assez conséquent pour qu'il prenne garde au rochers situés au dessus de lui. Soudain, quelque chose sauta en l'air, pour ratterrir juste devant l'homme. Le monstre devait mesurer au moins dix mètres de haut et tenait une grande hache dans ces deux mains. Il voulut faire un cri de guerre mais un flot de sang s'échappa de sa bouche au lieu du son. zoro, qui était passé à l'action, continua son chemin. Le géant ne sut pas que le pirate lui avait coupé la gorge.
Au bout de dix minutes de marche, des marchands et des troupes se firent voir de plus en plus fréquemment. Il aperçut enfin le village. Celui ci était assez grandet des fortifications n bois étaient disposées tout autour. Une troupe de cavaliers se dirigea vers Zoro, sans aucune intention mauvaise, mais prêt à agir s'il le faut.
-Hola voyageur, nous avons reçu l'ordre de ne pas faire rentrer n'importe qui, si vous voulez vous battre, vous n'êtes pas le bienvenue.
- T'inquiètes pas, je viens juste faire une balade et acheter des souvenirs. répliqua Zoro.
Les chevaliers s'écartèrent.
- Faites attention, si vous restez trop longtemps, une guerre a été déclarée à notre seigneurpar le villlage voisin.
- Dac', j'y ferai attention. Salut!
- Mais... Nous n'acceptons pas ceux qui manquent de respect envers des hommes de main du seigneur, veuillez vous excuser.
- Non.
- Alors vous allez devoir mourir.
Les cavaliers chargèrent en dégainant leurs épées. Zoro sortit ses katanas et courut à leur rencontre. Les défenseurs du village étaient au nombre de cinq. Le pirate frappa une fois et un homme tomba, décapité. Le chef grogna et se remit à combattre. un chevalier, qui avait réussit à s'introduire dans le dos de son adversaire, mais lorsqu'il fit le geste final, une lame vint se planter dans sa poitrine. il la regarda bêtement avant de mourir. Les trois restant chargèrent ensembe et Zoro sauta au dessus de l'un deux pour lui fendre le crâne. Il n'en restait plus que deux hommes qui repartirent à la charge. Zoro roula à côté d chef de la cavalerie que son bras tenant son épée avait disparu. Il regarda autour de lui pour voir où se trouvait son dernier homme et le retrouva, coupé en deux. Terririsé par ce qu'avait fait le pirate., il voulut s'enfuir mais il mourut avant.
Quand Zoro entra dans le village, tout le monde le regardait sombrement. Lorsqu'il passa devant les marchands, tout le monde tourna la pancarte "ouvert" pour mettre celle "Fermé". Se posant sur ce qu'il se passait, il ne vit pas un homme foncer sur lui. L'impact le propulsa dans une boutique où le marchand fit sonner l'alarme.

Les pas de Zorag étaient lourd.Il marchait depuis des jours, ne s'arrétant que rarement pour manger et dormir.Il revennait des steppes glacées du Nord, où il était resté pendant plusieurs années.Sortant du froid, son regard se posa sur un village.Il sourit.Son exil était terminé.Il accéléra l'allure, l'odeur d'une bonne bière et d'une viande rotissante se faisant sentir.Cela lui faisait une éternité qu'il ne se nourissait plus que de plantes et d'eau fraiche.Aujourd'hui, il avait décidait de se faire péter le bide!
Il arriva à l'entrée du village, où une troupe de six gardes l'interpelèrent:
-Hola, l'orc!Que viens-tu faire ici?
-Je ne suis ici que pour me reposer.Je reviens d'un long voyage.
Zorag remarqua que les soldats qui accompagné l'homme mirent la main sur leurs épées.Il posa le bout de son bâton au sol, et plongea ses yeux jaunes dans ceux du garde.Il murmura, quelque chose dans l'ancienne et peu connu langue orc, et le guerrier s'exclama:
-Très bien, vous pouvez entrez.
Relachant la pression mentale qu'il avait faite sur le garde, il entra dans la ville.Le chevalier lui cria:
-Et pas d'entourloupes!
Il continua d'avancer, et se dirigea vers une auberge, où on faisait griller un beau morceau de mouton.Zorag baissa la tête et entra dans l'auberge.L'aubergiste le regarda bizarrement, et l'orc lui lança:
-Un beau morceau de viande, deux choppes de ta meilleur bière et quelques patates, aubergiste.Et une choppe pour chacun de ses messieurs!
Les gens s'exclamèrent et se dirigèrent vers le comptoir, et certains tapèrent avec affection l'épaule de Zorag.Ce dernier s'installa et commença à manger.Son repas terminé, Zorag sortit de l'auberge et déambula dans le village.Soudain, une alarme se fit rententir, et Zorag tomba sur un homme avec trois sabres, qui se releva et enleva les bouts de verre de ses vêtements.Des soldats se dirigeaient vers eux.

Zoro s'était relevé après avoir enlevé les bouts de verre qui restaient collés aux vêtements puis chercha l'homme qui l'avait bousculé. Il vit alors un orc qui le regardait. Il était assez musclé, portait un baluchon et une peau de loup lui recouvrait le crâne. Il avait aussi un baton qui semblait magique. Très vite, les gardes apparurent de tous les coins.
-Eh, vous! Que s'est-il passé?
L'orc s'apprêta à parler mais Zoro le devança
-J'ai tué quelques gardes à l'entrée et maintenant, dès que je passe devant un magasin, il marque "Fermé". Puis je me suis fait bousculer et j'ai vu cet homme, expliqua-t-il.
-Vous avez tué des gardes? Sale chien puant! Tu vas mourir!
L'homme fonça sur le pirate qui le tua sans peine.
-Tuez le! Et l'autre aussi! Je ne veux pas de témoin!
Un jeune guerrier fonça droit devant, il était énorme et portait une grosse hache.
- Attend! l'ordre fusa, le géant arrêta sa course. Un autre homme sortit du groupe.
-Ce n'est pas un homme, reprit-il en désignant Zorag, c'est un orc. Mais l'autre, j'le connais pas. J'ai commis une erreur, je dois la réparer en tuant ces deux personnes.
Il n'eut pas le temps de dégainer son épée que déjà Zoro lui trancha la tête.
- J'aime pas trop votre blabla, maintenant, si vous pouvez vous retirer, j'ai un équipage à rejoindre et lui... je sais pas. Peut être des gardes à manger.
-Hein?
- C'est pas dur à comprendre, soit vous dégagez, soit on vous massacre, moi et cet orc.
-T'es un pirate non? demanda le chef.
- Ouai, pourquoi?
- Ben, parce que les pirates sont des lavettes tout seul, Y a qu'en groupe que ça peut tuer un marchand.
- Tu dis n'importe quoi mon gars, mais bon... c'est soit vous qui partez, soitt nous qui vous bottons le cul en vous tuant. En plus j'dois vite acheter à manger.
-Ben tiens, écoute moi, les magasins sont fermés à cause de toi, maintenant, tu peux plus rien acheter dans ce village. Tu vas devoir aller dans un nouveau village pour en acheter, de la nourriture... Mais! J'oubliais! Tu vas mourir ici, donc tu ne pourras aller nul part.
-Pas la peine, y en a encore un d'ouvert , Zoro désigna la pancarte du magasin (dont la vitre avait été brisée) qui sétait retournée et marquait "Ouvert".
Le chef des gardes grogna et lança l'assaut en dégainant sont épée. Une dizaine de gardes fonça sur les deux hommes. Mais ils les attendaient. Au choc des armes, deux hommes moururent. Le pirate sauta en l'air, balayant le vent avec ses épée pour trancher la gorge d'un autre. Il jeta un coup d'oeil vers Zorag et constata qu'il ne se débrouillait pas trop mal. Cela le fit sourire. Il avait eu bien de la chance.
Un quatrième garde tomba autour de l'épeiste qui continuait son massacre.

Le pirate parla pendant un petit moment avec les gardes.La vie humaine devait être courtye pour qu'il s'ennuie de ces broutilles.D'ailleurs, un humain vint à perdre rapidemment sa vie.L'attaque du pirate fut éclair, et le garde s'effondra, mort.Puis, après une bataille orale entre un garde et le pirate, tout le groupe lui fonça dessus.Douze soldats.Zorag s'avait qu'il aurait alors à combattre.Il saisit son bâton à deux mains, et le temps sembla ralentir pour lui.
Le brillant de ses yeux jaunes s'intensifia.Le géant lui fonsait dessus, hache au dessus de la tête.Nul doute sur ses intentions.Tuer Zorag.Mais il n'allait pas se laissait faire.Par chance, le village se touvait au voisinage d'une forêt.L'orc sourit.
L'homme poursuivait sa course.Pour lui, la victoire serait simple.Un orc était idiot, et il en avait tuer des centaines.Il était le plus fort de la caserne.Le pirate, il le turait après, et impressionnerait le chef.Mais il buta contre quelque chose, et il trébucha.Il tenta de se relever, mais il ne réussit pas.Il posa son regard sur son pied, et découvrit avec horreur une racine sortit du sol, qui entourait son pied.D'un geste rapide, plutôt surprenant pour ce colosse, il saisit une dague et tenta de couper la racine.Dur comme de la pierre, ce fit le couteau qui céda.La lame vola.Deséspéré, le pauvre hommme jeta un regard sur Zorag.Ce dernier, qui avait jusque là le pousse levé vers le haut, le descendit tout doucement vers le bas, et la racine attira le colosse vers le sol.Il hurla, se débattit, brisa sa hache sur la racine, tenta de se couper la jambe avec un bout, mais découvrit que son autre jambe était saisit.Ses bras furent saisit, et les racines l'entrainèrent dans le sol, il hurla, puis cessa, définitivement.
Le combat avait déjà reprit pour Zorag, il évita un homme, le saisit au cou, et le lança devant lui.Un pan de la maison d'en face céda, et très vite la maison s'écroula.
-Maman!,hurla un garde, en regardant la maison.
Il fonça vers Zorag, qui lui rompit les cervicales d'un habile coup de bâton.Il saisit les jambes d'un soldat, et la lança sur un autre, tellement fort que la tête du premier craqua sur la cage thoracique du second, qui céda aussi, brisant les organes vitaux.Content de sa prestation, Zorag attendit patiemment que Le pirate ait terminé.

(hj: désolé pas trop d'inspi)
Mais il n'eut pas à attendre longtemps car dès qu'il eut touré la tête, Zoro décapitait le dernier garde. Quand leur regard se croisèrent, le pirate souriait.
- J'ai vu tes lianes, tu peux les faire sortir où tu veux?
Voyant que l'orc ne répondait pas, Zoro entra dans le magasin et remplit son sac de nourriture. Tellement qu'on entendit un "crac". Le pirate sortit en souriant et montra la taverne d'un mouvement de tête. L'orc acquiésa et ils se mirent en route vers le bâtiment. Une autre caractéristique de l'orc était qu'il était muet, selon Zoro, ou bien qu'il n'était pas bien bavard. Arrivés dans la taverne, Zoro commanda une pinte de bière et se posa sur une table, sous le regard terrorisé de certaines personnes. Celles ci se parlaient oreilles par oreilles.. Le pirate tourna la tête du bar et admira l'intérieur. Il était magnifique. Il remarqua que toutes les personnes qui étaient présentent étaient nobles ou bien riches. Un des jeunes qui courait autour des tables vit le visage de l'orc et s'enfuit en courant dans les bras de sa mère.
- C'est vrai que t'es pas très beau, se moqua Zoro.

Après avoir dévalisé le commerce, Zorag et le pirate déambulèrent dans la ville en quête d'une auberge.L'agitation était forte avant leur arrivée.Un gamin pleura quand ils s'assirent.
-Et toi, t'es pas très malin, et alors, j'en fais pas une histoire.
L'orc se leva,et quitta l'auberge par la porte, bientôt suivi par le pirate.Zorag parla de sa voix ancienne:
-Désolé, mais je ne me sens pas bien ici, les gens me considèrent trop mal...désolé.Ah, et, pour ta gouverne, je ne mange pas de gardes...c'est un stéréotype.
Puis il s'éloigna, mais le pirate se remit à la suivre.

Qu'il se sente mal, c'était un problème. Mais qu'il parte sans lui, c'en était une autre. Il se mit donc à le suivre, deux choppes dans les mains. L'orc parut vouloir se débarrasser de lui.

- Au fait, tu t'appelles comment? Et je te laisse tranquille.

L'orc lui répondit et ils se quittèrent sur un bref salut

Fin